tag:blogger.com,1999:blog-9187675837301664053.post9000813014576087760..comments2023-10-02T12:21:30.281+01:00Comments on THE MÜLLER-FOKKER PULPBOT EFFECT: APRÈS LES FAUVES...ROBO32.EXEhttp://www.blogger.com/profile/11088040814541050273noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-9187675837301664053.post-5053307138753387632012-10-20T13:20:55.543+01:002012-10-20T13:20:55.543+01:00un autre Max Roussel vient d'être réédité aux ...un autre Max Roussel vient d'être réédité aux éd. QuestionDeGenre/GKC.<br />Voir leur catalogue sur<br /> http://gaykitschcamp.blogspot.fr<br /><br />Ernest Ratno [Max Roussel], Ne sont pas morts tous les sadiques (1948)<br /><br />TENDRESSES FATALES. Dans les ruines d’une grande ville allemande bombardée, Johan, un jeune homme de 24 ans, crève da faim et de solitude. Il s’attache très vite à un adolescent de passage, William, qui l’amènera dans sa « forêt ». Là, William dirige une tanière où, secondé de sa femme, Edma, il livre à la prostitution sa sœur, Marlène et un garçon déguisée en fille, Georgie, qu’il terrorise ; le tout au son de l’accordéon joué par un enfant aveugle, Frantz. Bientôt lassé et surtout écœuré, Johan, qui a dû s’y mettre aussi, mais rendu lucide par un visiteur, massacre ce beau petit monde et revient en ville.<br /><br />Là, il profite de son poste d’« entraîneuse » dans un bar gay de Berlin, « Le Bilboquet », pour étancher sa soif de sang parmi la clientèle nocturne et commence une carrière de serial killer. Il y est remarqué par un anarchiste activiste qui le conduit à perpétrer des attentats. Autre désillusion.<br /><br />Une dernière et définitive visite au « Bilboquet » terminera en feu d’artifice cette succession trépidante de scènes d’horreurs et de tendresses fatales.<br />C’était hier. C’est encore aujourd’hui.<br /><br />Le roman noir le plus (homo) érotique de Max Roussel, l’auteur du Festival des charognes (1949) :<br /><br />[extrait] : « L’adolescent restait toujours agenouillé. À chacun de ses souffles, ses reins se cambraient, ses fesses remontaient plus ouvertes et ses cuisses, pleines comme celles d’une femme, éprouvaient leur souple élasticité.<br />La rougeur des flammes sur le corps poli comme un marbre faisait mieux ressortir les jeux resplendissants des muscles fins et allongés.<br />Jamais encore il n’avait vu un corps d’adolescent d’une blancheur aussi laiteuse.<br />Il dit simplement, malgré lui :<br />— Tu es très beau, William. »GayKitschCamphttps://www.blogger.com/profile/13046312724523101013noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9187675837301664053.post-43865023988981373362012-04-04T21:46:42.070+01:002012-04-04T21:46:42.070+01:00Il y a quelque chose de Lovecraftien dans le style...Il y a quelque chose de Lovecraftien dans le style de Roussel (emploi à outrance des superlatifs, écriture obsessionnelle, allusion à ce qui est sous-terre...) mais l'univers est différent<br /><br />Merci pour cette découverte<br />YannAnonymousnoreply@blogger.com