AGENTS DOUBLES, A. FAVIERES
K-303 APPELLE WASHINGTON, A. FAVIERES
MISSION D.D.P. TERMINÉ, A. FAVIERES
LA LOUPE / ESPIONNAGE # 32, 40 & 44, 1956 / 1957
Bienvenue dans le monde fou fou fou d'André Favières.
André Favières, yes m'am !
Il était au roman de déduction ce que la revue Détective sera toujours au journalisme d'investigation. Il était à l'espionnage ce que la magie perlinpinpin est aux sciences exactes.
Alors rigoles, rigoles, mais rira bien qui rira le dernier.
Car chez lui, chez Favières, la logique marche sur la tête, les araignées pendent aux plafonds, les douze coups de minuit retentissent à tout instant et voila que tu sursaute comme un mambo griffé par le bras d'un pick-up fonctionnant au courant alternatif.
Ça déménage la pulpe du crâne, ça remue sans prévenir et ça séduit sans se dédire - à l'image de ces phrases tarabiscotées traversées d'une infinité de points de suspension, saccadées par des bruitages cocasses...
En bon Niçois, Favières aime le carnaval et ses déluges de sons, de lumières et d'excentricités. Ses personnages sont comme des fêtards un peu éméchés partant à l'assaut des espaces indéfinis de ses textes - ruelle tortueuse, base secrète, laboratoire lambda, pièce obscure, pavillon de banlieue, jardinet en friche - lieu X temps Z - tout se mélange en une géographie variable, donc propice à l'addition + solution d'événements improbables : un meurtre, un cri, une confession, une bagarre, une fuite.
Quatre murs, un drame, douze explications.
Et la farandole grotesque de ces fameux masques d'espions, ces quelques signes agencés par un fana de bataille navale en pleine rêverie éthylique :
Courageux g'man du F.B.I., il répond aux ordres d'un certain mister Yekil (toute l'essence tordue du style Favières, synthétisée en un seul et unique "Y") et apparait pour la première fois - mais sans y tenir la vedette - dans Agents Doubles, un épisode de la série policière mettant en scène l'inspecteur Claude Armand et l'écrivain criminaliste André Gérard.
Ces deux-là, Armand et Gérard, connurent au cours des années 50 - et toujours sous la plume d'un André Favières alors quasi-débutant - un petite quinzaine d'aventures, toutes publiées aux éditions Jacquier : Le Manchot Obsédé, Le Chat gris Ne Répond Pas, Le Terrible Secret de Sonia Marlow... Des bouquins à sensations fortes et redondantes : un cri dans la nuit, un meurtre dans le noir, une drogue qui tue et une autre qui rend fou, un cadavre qui disparait, un singe qui rode et un dingue qui complote...
Favières y pille Edgar Poe, Marcel Allain, Léon Groc, H.J. Magog, malaxe, digère, dégueule et s'affirme en anti-Simenon primaire.
Un génie maladroit du crime maladif, ce Favières. À l'avant-pointe de l'indifférence et du hall de gare, il inventait le giallo littéraire et faisait raisonner sur les touches de son underwood des ébauches de coups de zoom et de filtres couleurs.
Ainsi, dans les romans qui leur sont dédiés, André Gérard et l'inspecteur Armand affrontent des désaxés sexuels, des fous mathématiciens, des voyeurs cruels, des artistes dérangés - toute une faune grotesque qui permet à l'auteur, sous son habituelle cascade stylistique de signes et de bruits, de questionner cette fenêtre qui "s'ouvre sur le secret de la conscience d'un homme" et d'accumuler rebondissements aberrants et situations inextricables sans avoir le moindre petit compte à rendre concernant les "pourquoi" et "comment" des choses racontées à son lectorat. Favières déroule un tapis de Fakir... et qui aime le suive !
"Clarté... Confusion... Pêle-mêle" écrit-il dans Agent Double. Ou comme le note son alter-ego de papier André Gérard en page 84 du même opus :
Le premier volume s'intitule K-303 Appelle Washington, le second, Mission D.D.P. Terminée ! et, encore plus agité du citron que dans ses précédents exploits, comme en proie à une louftinguerie de haute compétition, Favières s'y déchaine la binette jusqu'à te rupturer l'anévrisme.
Péripéties farfelues, frénétiques, forcenées, presque fiévreuses, il donne le meilleur de lui-même et tout ce que j'ai pu décrire plus haut - les points de suspension, les bruits cocasses, les frissons à quat'sous - s'y retrouve amplifié jusqu'aux limites de la déraison.
Les mitraillettes crachent des rafales de "zoum... zoum... zoum...", les silencieux font "zzz... zzz... zzz...", les loupiotes multicolores "krch... krch... krch...", le cœur du héros "boum !... boum !... BOUM !" et les touches du clavier broient des bribes d'un anglais ultra-rudimentaire :
Et exactement comme si les aventures en solo du major Mac Tongay, alias X.117, le libéraient des restes d'un carcan discursif - ce même carcan qui peinait déjà à faire entendre raison aux intrigues du duo Armand et Gérard - Favières prend son envol dans le ciel gris de l'espionnite.
Pas d'imper' couleur muraille, pas de filatures interminables. Il travaille ses récits à l'opposé du spectre d'un Jean Bruce ou d'un Paul Kenny. Des frusques voyantes et des échauffourées tonitruantes. Rien n'est trop beau pour dynamiser (ou plutôt DYNAMITER !) les rails d'incertitudes et de démences sur lesquels naviguent ses histoires.
Dans K-303 Appelle Washington, des agents du M.V.D. tendent ainsi un traquenard aux gars du F.B.I. dans la poterie d'un honorable correspondant Chinois. Les deux camps s'affrontent dans le noir puis les soviétiques prennent le dessus, enferment les espions ricains dans un four électrique géant et font pression sur X.117 en le mettant en marche, condamnant ainsi ses collègues à la rôtissoire.
Mac Tongay y infiltre incognito le Pirados, un mystérieux paquebot au pavillon noir frappé d'un crane de mort, véritable tour de babel flottante, laboratoire nucléaire top-secret, salle des fêtes pour noceurs décadents et repère venimeux d'espions en tout genre qui, inlassablement, s'entretuent de coursives en coursives afin d'entrer en possession des plans du V.X.777.
C'est un corso morbide et sanguinolent que l'auteur improvise, page après page. Je me répète mais Favières aimait vraiment le carnaval - jusqu'à peupler ses récits de clowns et de saltimbanques, jusqu'à multiplier les figurants, jusqu'à travestir son héros en chinois... transformant ainsi le major Mac Tongay en mister Mac Tchongh Ay, agent asiatique anonyme, perdu dans la foule des "faces de citron" qui, invariablement, hantent les romans de l'auteur.
Péril jaune, trouille verte et pétards de kermesse. Chez Favières, aucune astuce ne nous est épargnée.
C'est la règle.
De la facilité poussée dans ses ultimes retranchements nait l'insolite.Et l'auteur, élucubrateur extravagant du récit de gare, baryton barbouillé du roman populaire à 1 franc 20 la livraison et dont le répertoire ne se nourrissait que des plus beaux travers du genre, l'auteur devait forcement le savoir...
...puisqu'il ne se privait pas d'en abuser...
... Jusqu'à l'excès !
K-303 APPELLE WASHINGTON, A. FAVIERES
MISSION D.D.P. TERMINÉ, A. FAVIERES
LA LOUPE / ESPIONNAGE # 32, 40 & 44, 1956 / 1957
Bienvenue dans le monde fou fou fou d'André Favières.
André Favières, yes m'am !
Il était au roman de déduction ce que la revue Détective sera toujours au journalisme d'investigation. Il était à l'espionnage ce que la magie perlinpinpin est aux sciences exactes.
Alors rigoles, rigoles, mais rira bien qui rira le dernier.
Car chez lui, chez Favières, la logique marche sur la tête, les araignées pendent aux plafonds, les douze coups de minuit retentissent à tout instant et voila que tu sursaute comme un mambo griffé par le bras d'un pick-up fonctionnant au courant alternatif.
Ça déménage la pulpe du crâne, ça remue sans prévenir et ça séduit sans se dédire - à l'image de ces phrases tarabiscotées traversées d'une infinité de points de suspension, saccadées par des bruitages cocasses...
( "Zoum... Zoum... Plouf... Plouf..." )
...et autres halètements d'une machine à écrire comblant les vides de l'inspiration...
...À l'image aussi de ces cocktails grammaticaux, de cette temporalité désarticulée - désaccordée même - propre aux bouquins torchés à la va-vite et qui fait qu'un verbe au présent peut débouler dans un paragraphe narré à l'imparfait...
...la fausse note qui distingue plus qu'elle ne dépare...
...À l'image surtout de cet univers aux couleurs encore vives sous la couche poussiéreuse de l'oubli, univers à facettes miroitantes, univers peuplé d'assassins sadiques, de Fantômas du dimanche, de monstres sanguinaires, de femmes masquées (loups de velours, gants de soie), de filles faciles (chattes de gouttières, tigresses de dancing), de chinois fourbes, d'enquêteurs intrépides et d'agents secrets aux matricules tarabiscotés - "Des X... Des Y... Des anonymes."En bon Niçois, Favières aime le carnaval et ses déluges de sons, de lumières et d'excentricités. Ses personnages sont comme des fêtards un peu éméchés partant à l'assaut des espaces indéfinis de ses textes - ruelle tortueuse, base secrète, laboratoire lambda, pièce obscure, pavillon de banlieue, jardinet en friche - lieu X temps Z - tout se mélange en une géographie variable, donc propice à l'addition + solution d'événements improbables : un meurtre, un cri, une confession, une bagarre, une fuite.
Quatre murs, un drame, douze explications.
Et la farandole grotesque de ces fameux masques d'espions, ces quelques signes agencés par un fana de bataille navale en pleine rêverie éthylique :
S.K./95, X.100, A.713, J.J.O./6, G.W.A.7, J.K.T./13, X.O.S.7, J.B.B./75, P.77, CKT.X, C.13, S.C.S./95, K303,Car c'est lui, l'espion star d'André Favières - son OSS 117, son FX-18, son R-30 personnel - L'AGENT X.117 - de son vrai nom le major Mac Tongay, de son surnom l'Increvable Mister X.
N'EN JETEZ PLUS !
...Si !
Un dernier...
...X.117 !
Courageux g'man du F.B.I., il répond aux ordres d'un certain mister Yekil (toute l'essence tordue du style Favières, synthétisée en un seul et unique "Y") et apparait pour la première fois - mais sans y tenir la vedette - dans Agents Doubles, un épisode de la série policière mettant en scène l'inspecteur Claude Armand et l'écrivain criminaliste André Gérard.
Ces deux-là, Armand et Gérard, connurent au cours des années 50 - et toujours sous la plume d'un André Favières alors quasi-débutant - un petite quinzaine d'aventures, toutes publiées aux éditions Jacquier : Le Manchot Obsédé, Le Chat gris Ne Répond Pas, Le Terrible Secret de Sonia Marlow... Des bouquins à sensations fortes et redondantes : un cri dans la nuit, un meurtre dans le noir, une drogue qui tue et une autre qui rend fou, un cadavre qui disparait, un singe qui rode et un dingue qui complote...
Favières y pille Edgar Poe, Marcel Allain, Léon Groc, H.J. Magog, malaxe, digère, dégueule et s'affirme en anti-Simenon primaire.
Un génie maladroit du crime maladif, ce Favières. À l'avant-pointe de l'indifférence et du hall de gare, il inventait le giallo littéraire et faisait raisonner sur les touches de son underwood des ébauches de coups de zoom et de filtres couleurs.
Ainsi, dans les romans qui leur sont dédiés, André Gérard et l'inspecteur Armand affrontent des désaxés sexuels, des fous mathématiciens, des voyeurs cruels, des artistes dérangés - toute une faune grotesque qui permet à l'auteur, sous son habituelle cascade stylistique de signes et de bruits, de questionner cette fenêtre qui "s'ouvre sur le secret de la conscience d'un homme" et d'accumuler rebondissements aberrants et situations inextricables sans avoir le moindre petit compte à rendre concernant les "pourquoi" et "comment" des choses racontées à son lectorat. Favières déroule un tapis de Fakir... et qui aime le suive !
"Clarté... Confusion... Pêle-mêle" écrit-il dans Agent Double. Ou comme le note son alter-ego de papier André Gérard en page 84 du même opus :
"À quoi bon chercher à voir clair dans cette histoire embrouillée et invraisemblable ?Mais question espionnage d'épouvante, Agent Double ne peut faire figure que de simple mise en bouche et, deux trimestres plus tard, voila Favières qui remet le couvert, poursuivant - en parallèle aux proto-gialli d'Armand et Gérard, - son exploration toute personnelle des imbroglios de la guerre froide dans une série entièrement consacrée à l'agent X.117.
À quoi bon chercher une solution ? Elle viendra bien toute seule et au bon moment."
Le premier volume s'intitule K-303 Appelle Washington, le second, Mission D.D.P. Terminée ! et, encore plus agité du citron que dans ses précédents exploits, comme en proie à une louftinguerie de haute compétition, Favières s'y déchaine la binette jusqu'à te rupturer l'anévrisme.
Péripéties farfelues, frénétiques, forcenées, presque fiévreuses, il donne le meilleur de lui-même et tout ce que j'ai pu décrire plus haut - les points de suspension, les bruits cocasses, les frissons à quat'sous - s'y retrouve amplifié jusqu'aux limites de la déraison.
Les mitraillettes crachent des rafales de "zoum... zoum... zoum...", les silencieux font "zzz... zzz... zzz...", les loupiotes multicolores "krch... krch... krch...", le cœur du héros "boum !... boum !... BOUM !" et les touches du clavier broient des bribes d'un anglais ultra-rudimentaire :
"But you are cresy, Suzy !" ...lance X.117.Cresy, oui, cresy like a foul, le Favières. Cresy comme les ridicules petits poèmes qui ouvrent ses bouquins, cresy comme les incroyables bouts d'intrigues qu'il te déverse sur la poire.
Et exactement comme si les aventures en solo du major Mac Tongay, alias X.117, le libéraient des restes d'un carcan discursif - ce même carcan qui peinait déjà à faire entendre raison aux intrigues du duo Armand et Gérard - Favières prend son envol dans le ciel gris de l'espionnite.
Pas d'imper' couleur muraille, pas de filatures interminables. Il travaille ses récits à l'opposé du spectre d'un Jean Bruce ou d'un Paul Kenny. Des frusques voyantes et des échauffourées tonitruantes. Rien n'est trop beau pour dynamiser (ou plutôt DYNAMITER !) les rails d'incertitudes et de démences sur lesquels naviguent ses histoires.
"Aventures, vitesse, action, danger et bagarres"X.117, l'increvable mister X, vit dans un kaléidoscope de fictions irrationnelles aux accents héritées des aberrations du Grand Guignol et aux structures en marabout de ficelle.
Dans K-303 Appelle Washington, des agents du M.V.D. tendent ainsi un traquenard aux gars du F.B.I. dans la poterie d'un honorable correspondant Chinois. Les deux camps s'affrontent dans le noir puis les soviétiques prennent le dessus, enferment les espions ricains dans un four électrique géant et font pression sur X.117 en le mettant en marche, condamnant ainsi ses collègues à la rôtissoire.
"Rendez-vous... Et je les libérerai. Sinon, ils cuiront dans leur jus."Impayable ? Oui da ! Mais Mission D.D.P. Terminée, l'épisode suivant - sorte de super-production spy-fi à la Cecil B. 2000 - fait encore plus fort.
Mac Tongay y infiltre incognito le Pirados, un mystérieux paquebot au pavillon noir frappé d'un crane de mort, véritable tour de babel flottante, laboratoire nucléaire top-secret, salle des fêtes pour noceurs décadents et repère venimeux d'espions en tout genre qui, inlassablement, s'entretuent de coursives en coursives afin d'entrer en possession des plans du V.X.777.
"Dans les angles obscurs, des ombres se rencontraient, se frôlaient, s'empoignaient... Des mots de haine jaillissaient en langues différentes. De ci, de là, un corps se levait au dessus du bastingage, voltigeait, disparaissait dans l'immensité des eaux. Et... Encore des coups de feu et... Encore des silhouettes étranges qui avançaient furtivement, se collant contre les parois, se camouflant derrière les mâts, s'effaçant dans quelques renfoncement."Rarement ai-je lu bouquin d'espionnage aussi débridé, aussi non-sensique, aussi drôle dans ses effets de manche qu'enthousiasmant dans son trop-plein d'action.
C'est un corso morbide et sanguinolent que l'auteur improvise, page après page. Je me répète mais Favières aimait vraiment le carnaval - jusqu'à peupler ses récits de clowns et de saltimbanques, jusqu'à multiplier les figurants, jusqu'à travestir son héros en chinois... transformant ainsi le major Mac Tongay en mister Mac Tchongh Ay, agent asiatique anonyme, perdu dans la foule des "faces de citron" qui, invariablement, hantent les romans de l'auteur.
Péril jaune, trouille verte et pétards de kermesse. Chez Favières, aucune astuce ne nous est épargnée.
C'est la règle.
De la facilité poussée dans ses ultimes retranchements nait l'insolite.Et l'auteur, élucubrateur extravagant du récit de gare, baryton barbouillé du roman populaire à 1 franc 20 la livraison et dont le répertoire ne se nourrissait que des plus beaux travers du genre, l'auteur devait forcement le savoir...
...puisqu'il ne se privait pas d'en abuser...
... Jusqu'à l'excès !
"En effet, je vis trop intensément la vie de mes héros. Je me mets dans la peau de chacun d'eux : juge, policier, criminel ou espion... Je tue, je juge, je meurs avec eux chaque fois... C'est bête comme tout, mais on ne se refait pas, on est comme on est."
- André Favières,
Mission D.D.P. Terminée ! (1957)
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P.S. : Que soit ici remercié Maciste, participant (ultra-actif) du forum À Propos de Littérature Populaire et animateur passionné de la librairie en ligne Le Rayon Populaire !
8 commentaires:
Content de te revoir Robo. Bonne année.
Merci Zaït' et bonne année à toi aussi !
Bananier et pommes sautées !
Au fond, c'est peut-être ça qui fait l'auteur popu : sa sincérité même face aux pires élucubrations tirées de ses hémisphères enchifrénés. Comme l'a dit un auteur plus connu que moi, "si tu ris quand tu écris, le lecteur rira, si tu pleures, le lecteur pleurera"…
Exactement !
J'en reviens pas: un gus qui achète des livres pour les lire, et pour en faire des comptes rendus!! Y a pas, ce robo-là, l'est pas humain ;-)
Toi, l'ami des bons mots, du phrasé qui sonne juste, voici un site a l'url suffisamment évocatrice pour en comprendre toute la délicatesse à venir. ceci dit y'en a des bonnes :
http://www.discretos.net/go-2846-generateur-de-dialogue-pour-film-porno.html
Monsieur Robo, Pirados, comme le paquebot, veut dire cinglés en espagnol. Logique.
C. Rancio : Alors tout s'explique ! Mazette ! Merci infiniment pour cette précision linguistique !
Dépité : y'en a des bonnes... et des fameuses. Mais dites donc, pourquoi êtes-vous "dépité" ?
Maciste : maintenant que C. Rancio nous l'a révélé, je peux l'affirmer : Robo est complétement pirado !
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