ITSY BITSY COSMIC BIKINI

Barbarella, c'est bien connu, a eu de nombreuses "petites sœurs" - comme aimait à les qualifier Jean-Claude Forest, son créateur - disons donc : des héritières, des cousines, des copines, des jalouses.
Puis citons en vrac Auranella, Jodelle, Scarlett Dream... avant de racler une bonne fois pour toute le fond de ce tonneau pulmoné : Bikini Cat.
Oui, Bikini-Cat !
Le nom révèle tout : elle est féline, voyage dans l'espace (que veux-tu qu'elle fasse d'autre ?) et porte un bikini.
Un bikini bien étrange d'ailleurs puisque pourvu de deux points rouges faisant office de feux de signalisation pour tétons coquins.

Disons que Bikini Cat, elle pourrait tout aussi bien se balader à poil que ce serait moins obscène.
(Enfin, j'dis ça, j'dis rien. D'autant plus que la censure qui souligne, j'aime bien, moi. J'trouve ça excitant. hé hé hé hé ! - frottement de paluches, bave sur le menton -
hé hé hé hé !
)

Hé hé hé hé !
Mais reprenons : donc, dans cet épisode de Bikini Cat - c'est à dire Bikini Cat numéro 4, à dater du troisième trimestre 1972 et édité par les éditions de Poche - Bikini Cat débarque sur la planète Hitland ("Hit" comme Hitler et "Land" comme Landrover), une planète sur laquelle une junte militaire a établi un pouvoir dictatorial qui consiste essentiellement à laisser les belles gonzesses se faire violer par des miliciens ubermenschiens.
Sauf que Bikini Cat, elle est pas du tout d'accord avec ce droit de cuissage éhonté et le fait savoir en dessoudant quelques fachos ultra-membrés.
Sauf que... ce n'est pas Bikini Cat qui dessoude les fachos ultra-membrés mais une fausse Bikini Cat, en tout point semblable à notre vraie Bikini Cat, et que Bikini Cat, la vraie, finira par confronter violemment dans la foret avant de renverser une bonne fois pour toute le régime decadent et nazillou des Hitlandeurs violeurs d'Hitlandeuses.
Une fin heureuse à la morale joyeuse : vive la révolution en bikini !
(Quant à Uros, évoqué dans la toute dernière bulle de la toute dernière case, il s'agit du petit copain de Bikini Cat...
Uros, un nom qui évoque aussi bien Eros que Urine - et à partir de là, on imagine parfaitement les petits jeux de chambre à coucher que ces deux-là devaient cultiver entre deux numéros de leur série...
...hé hé hé hé !)

5 commentaires:

Zaïtchick a dit…

Deux coups de crayon, et hop, elle est sapée M. le Censeur-pour-les-fachos !

ROBO32.EXE a dit…

"...et ce fut la fin de la dictature du naturisme spatial..."

Maxime a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Maxime a dit…

Pas mal, je ne la connaissais pas. C'est du petit format ?

ROBO32.EXE a dit…

c'est bien du petit-format. probablement rital, et probablement de chez André Guerber pour la version française...