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OSS 117 / COMICS POCKET / AREDIT

Encore ? Ben oui... désolé pour ceuzes qui y font une allergie... mais moi, j'aime bien l'action, le suspense, les aventures internationales et les jolies filles.
Surtout les jolies filles.
Et puis j'aime bien aussi oublier mes soucis quotidiens et m'évader (mais pas trop loin du réfrigérateur, tout de même - because c'est là que je camoufle mes packs de bières premier prix...)
Et enfin, je me disais, mon p'tit robo, puisque t'as commencé à en poster hier, du comics pocket, autant continuer et liquider une bonne fois pour toute ton stock d'Hubert-Bonisseries d'la Bath en Arédit.
Voici donc les couvertures aux numéros # 2, # 4 et # 7. Couvertures très probablement issues de la production 'giallesque' transalpine : on y reconnait la maquette (fond noir cercle rouge) de la mythique collection Segretissimo, lancée au tout début des années 60 par... des traductions en italien des romans OSS 117 !
Par la suite de nombreux autres romans d'espionnage Français y furent importés. On peut ainsi y dénicher du Roger Vlatimo, du Paul Kenny, du André Caroff, du Maxime Delamare, du Richard Caron, du Gerard de Villiers... et même du Jean-Patrick Manchette, alors camouflé sous le pseudo-porno de Sylvette Cabrisseau, l'ex speakerine des Antilles devenue super-espionne de papier !



OSS 117 # 33 [1972, ARTIMA / AREDIT]


En dehors des sublimes première et quatrième de couverture, rien de bien excitant à signaler dans ce récit illustré des aventures d'Hubert Bonisseur de la Bath, agent OSS 117 de la C.I.A. Le dessinateur (anonyme ?) se débrouille un peu mieux que la grosse moyenne de ses confrères œuvrant dans le genre mais on est très loin du Huescar de Coplan # 8.
Voila qui est fort triste.
Observons néanmoins la neuvième planche du récit, assez crétine dans son déroulement...
...ah oui, en effet !
Ça, c'est bien crétin ! Ou comme le dit le futur défunt en clamsant, case numéro 2 : "c'est vraiment con, vraiment trop con..."

Maintenant, si quelqu'un pouvait m'expliquer ce que notre larron homicidaire magouille dans la poche du gniard qu'il vient d'exécuter, et pourquoi il n'arrive pas à sortir sa pogne de la zone incriminée tandis que la gertrude insultée dans sa douleur se masque chastement le visage de sa frêle menotte, eh bien...
je lui en saurai gré !
(Notice : ce post constitue un petit interlude au mois de l'espionnage sur le MFPE. Les prochains billets concerneront H.T. Perkins, Larry Douglas (alias Baudouin Chailley), les éditions de l'Arabesque, Yves Dermeze et le Fleuve Noir...)

COPLAN # 8 [1971, ARTIMA / AREDIT]

Je suis très espionnage en ce moment. Et western aussi. Je m'en excuse. Les choses vont surement s'améliorer dans les prochaines semaines.
De toute manière, en attendant le billet cow-boy de demain, voici un peu d'espionnage français en bande dessinée avec ce numéro 8 de Coplan et qui, contre toute attente (car d'habitude, Coplan chez Artima/Aredit, c'est illisible et affreusement moche), se trouve être très satisfaisant, graphiquement parlant.
Petit listing de ses qualités...
On y trouve donc des ombres à la Steranko, un beau lettrage d'ouverture à la Will Eisner...

...une jeune espionne qui se donne (comme il se doit) à notre héros...

... de l'action ultra-dynamique (on dirait une pose de Kirby, avec un angle légèrement diffèrent)...


... un peu de violence envers les femmes (chose qui est toujours la bienvenue dans ce type de divertissement... surtout lorsque les gambettes de la gonzesse sont ainsi dévoilées, n'est-ce pas lolo ?)...
....et, enfin, des révélations totalement abasourdissantes (comment ? COMMENT ???)

Bon, il y a plein d'autres choses superbes dans ce fascicule (de nouvelles gambettes dénudées, des trames de gris à foison, des hachures, des textures de tissus sixties, des belles bagnoles à l'ancienne, des mises en page bien fignolées, des lettrages qui claquent, des coups qui pleuvent, etc, etc) mais je ne peux pas tout montrer, on s'arrête donc là.
Et puis, si ça vous intéresse vraiment, sachez que les Coplan, contrairement à d'autres publications Artima / Aredit de la même époque, ne sont pas du tout recherchés et se trouvent donc facilement pour pas cher.