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DETECTIVE STRICTEMENT PRIVÉ # 1

Pat Magnum apparait pour la première fois en 1979, dans le petit-format Détective Strictement Privé # 1 ("La Croisière en Folie").
La bande est dessinée par l'excellent Gi-Toro (avec probablement l'aide de son assistant cradingue Vince Vitta sur une bonne moitié des planches) et publiée par Editora, une boite d'édition appartenant au fameux André Guerber.
Sur la couverture, Pat a la tronche de Giuliano Gemma - c'est chouette ! - et dès la seconde planche, il brise le fourth-wall pour faire connaissance avec son lectorat - c'est encore plus chouette : les origines de Pat Magnum, par lui-même !

et tant que nous y sommes (et qu'il reste de la place sur ce billet), voici une publicité pour l'épisode suivant ("Hold-Up Dans Le 7eme Ciel !" yeah !) et une réclame pour Le Club Amour, une revue de petites annonces échangistes.

JIMMY TORO / FUTURELLA # 2

Futurella # 2 par Gi Toro alias Jimmy Toro (et Suat Yalaz de son vrai nom), artiste turc qui produisit en France, du début des années 70 à la fin des années 80 une énorme quantité de petit-formats "à la Elvifrance" pour les filoux d'Edi2000/Edilau/Editora/SPS/etc.
La plus part du temps, ça donne d'indigestes copypasta d'œuvres cinématographiques à succès (Futurella étant, grosso-modo, un mélange de Star-Wars, Flash Gordon et Barbarella), des réutilisations à gogo de cases et de très nombreux swipes des dessinateurs phares de l'époque (Mézières, Moebius, Manara, pour la lettre M) - ce qui n'empêche pas Gi Toro de développer un très beau style, (parfois) classe et (souvent) efficace, lui assurant une place de choix dans le peloton de tête des forçats doués de la bédé de gare.
Par contre, on ne peut pas dire la même chose de son assistant, l'ignoble Vince Vita, mais ça, c'est une autre histoire...
Et pour une liste (complète ?) des publications de nos deux compères, c'est ici qu'il faut aller...
merci donc aux p'tits gars de bdtrash :)

PANTHERA CONTRE "K.K.K."

Panthera # 3, 1977, une chouette bande publié par Monsieur Guerber, ici maquillé en éditions du Bois de Boulogne (aussi responsables de l'affolant Queen Kong, le gorille géant transsexuel) et imprimé par les indétrônables presses André Martel.
La plus belle planche, c'est la quatre-vingt-quatrième (très Pravda La Survireuse, je trouve) mais le reste vaut aussi son pesant de petite monnaie pour tout les amateurs de crayons crados et de bulles vulgaires ("Grosse tarte à nœuds !" Yeah !).
A noter aussi, pour ceux qui mettront la main sur cette œuvre, l'étrange usage de la double-splash-page, celles-ci étant constamment coupées en deux, la partie 1 en page impaire et la partie 2 en page paire. Du beau boulot, à tout les niveaux !

SECRET # 8 : MYLENE DEMONGEOT

En attendant une hypothétique réponse concernant le quizz improvisé de l'inconnue de la semaine (cf. le post en dessous), je me permets de placer un autre extrait de cette charmante petite revue à la con qu'est Secret avec 8 pages entièrement dédiées à la beauté retro de notre Mylene Demongeot nationale.
Un petit billet gnan-gnan donc, dédié à toutes les bloggeuses en fleurs, celles qui s'ignorent (mais se reconnaitrons) et celles qui s'assument, malgré l'age et les multiples décalcomanies de bikers virils sur leurs avant-bras musclés.
Quant à Mylène, il parait qu'elle tourne toujours (ouch !) mais ça ne nous fera pas oublier ses délicieuses apparitions dans les Fantomas d'André Hunebelle, Les Trois Mousquetaires de Borderie (Ah, cette Milady De Winter !), La Bataille De Marathon de Tourneur/Bava et, petite sucrerie décontractée pour les amateurs d'Euro-Spy en carton, le Furia A Bahia Pour OSS 117 de cet inépuisable Hunebelle.
Haaalala ! Des
comme ça, ma bonne dame, on en fait plus depuis longtemps !

SATANIKA # 22 (EDITORA / 1983)

un petit dernier post cochon avant la reprise d'activités plus... serieuses (...ou pas)...

EROTISSIMA # 1 (EDI2000, 1993)

Un dernier petit post de bande dessinée routière de qualité et bien membrée (oh !) avant de passer aux choses très sérieuses (soit : du Eroscope, du Brigandine et des nazis obsédés sexuels)
Donc : Pat Magnum, le super-flic, dans ses œuvres. Remarquez le tour de passe-passe qu'effectue sa coiffe dans les deux dernières cases... Pat Magnum, j'adore.

AFRICAN LOVE # 7 / SUPERTRIP (1987)




Ah ! Editora, Edilau, Edi2000 et toutes leurs sous-branches, c'est comme Promodifia ou Bel-Air mais orienté petits-formats cochons. Les vautours de Elvifrance, sans peurs et sans reproches.
Ils avaient leur dessinateur "super-star" (Gi-Toro, dit Jimmy Toro, spécialiste du swipe à tout va), leurs séries "à succès" (Satarella, Superflic AKA Pat Magnum, Eros Negro, Dossiers X) et, surtout, quelques perles hallucinantes de médiocrité (ou plutôt : d'originalité) comme ce Supertrip super-moche et super-beau, les deux en un exactement, paru dans African Love # 7 avant de voir ses pages d'invendus (certainement très nombreux) récupérées et réassemblées sous une nouvelle jaquette pour le numéro 4 de Contes Virils (à moins qu'il ne s'agisse de l'inverse... bref : ) Avis aux amateurs de psychédélisme sexuel psychotique. Vous ne verrez pas ça ailleurs. Les dialogues sont un sommet de mauvais goût porno. "Je te casse la chatte ! Je te casse le cul !" ou "Force-moi le postérieur, mets-y même les couilles !" et, bien entendu, le désormais ultra-culte "Je veux chier ta queue !"
Les bruits sont à l'avenant et chaque coup de boutoir graphique est accompagné par un assez peu ragoûtant "CRUNK!"
Si vous avez la flemme de faire le tour des puces et vides-greniers de votre région pour récupérer ce bijou (et sachez que l'y dégotter pour pas cher n'est pas difficile du tout), ou si vous ne voulez tout juste pas qu'il encombre votre étagere de petits-formats à la qualité certifiée EF, vous pouvez toujours le lire en ligne du coté de BDtrash, un forum de types qui se fendent la gueule en noir et blanc.

Quant à Belzebub, le dessineux maudit de Supertrip, il fit ses premières armes (?) deux numéros d'African Love plus tôt, sous le pseudonyme du Petit Mowgly. L'histoire se nommait L'Amaz(z)one Géante, Variation post-apocalyptique/mad-Maxienne sous LSD malheureusement un peu trop brouillonne et bâclée.
Supertrip, par contre... c'est de la bonne !