GOLDRAKE # 6 (1968)

Non, Goldrake, ce n'est pas Goldorak mal orthographié par un italien alcoolisé mais bien la première publication en France de la série Goldboy, qui mettait en scène un agent secret (Goldrake / Goldboy) aux traits calqués sur des photographies de Jean-Paul Belmondo.
En quelque sorte, imagines Le Magnifique, mais sans les scenes avec François Merlin. Du 100 % Bob Saint-Clar, en encore plus con (faut dire que les scénarios de Renzo Barbieri valent leur pesant de caouettes !), et avec une petite copine agent du KGB, Erika, qui ressemble pas à Jacqueline Bisset mais à Ursula Andress.
Quant à l'intrigue générale... eh bien... elle n'est pas piquée des hannetons.
Juges-en donc par toi même :

"Année 1971. Le monde s'est divisé en deux Blocs : le bloc blanc, auquel adhèrent tous les peuples de race blanche et le bloc couleur qui réunit tous les anciens peuples colonisés. La guerre froide sévit encore à l'état perpétuel entre les deux blocs depuis que le Calamar Géant, le chef suprême du Bloc Couleur a décidé d'éliminer la race blanche de la surface de la terre..."
Dans le précédent épisode, le Calamar Géant avait kidnappé Erika, l'avait fait violer par un arbre mutant tripatouilleur puis s'était fait casser la gueule par Goldrake avant de réussir à prendre la fuite.
Las ! Son super-bateau, le Discorama (probablement une référence au Disco Volante d'Opération Tonnerre) le Discorama, donc, s'était fait la paire sans lui, le laissant seul sur son île / base secrète d'Amazonie.

Ainsi débute ce numéro # 6.
Titre de l'épisode : Mission Dragon Flamboyant.
Lâchement abandonné par les siens sur son île à la con, le Calamar Géant décide de se cryogéniser la bidoche. Et pendant ce temps, Goldrake et Erika voguent vers de nouvelles aventures, sous le soleil du moyen-orient. 116 pages de pur bonheur. Mission Dragon Flamboyant, je l'ai lu lors d'un trajet en avion et je peux te le certifier : ça volait haut, très haut !

Certes, cette fois, il n'y a pas d'arbre mutant obsédé sexuel dans les parages mais ce gros fada de Renzo Barbieri ne se repose pas pour autant sur les lauriers de sa connerie. Il nous en donne pour notre pognon.
Dans Goldrake # 6, nous avons donc de belles discussions de théologie pratique...
...quelques scénettes émoustillantes remettant la femme à sa place...
...et un final à te couper le... euh... le souffle ?
Mais tout cela, vraiment, tout cela n'est rien comparé à la suprême grandeur de la toute dernière planche.
Ainsi, après 105 pages passées à ne rien glander dans sa baignoire à réfrigération hi-tech, le Calamar Géant se réveille enfin. Il est salement remonté et il nous le fait savoir.
Tout seul dans son laboratoire secret du fin fond de l'Amazonie, la viande encore un peu ankylosée par le sommeil artificiel mais l'esprit déjà bien vif, le voila qui se met à hurler en prenant une pose vindicative :
Et c'est tellement beau, c'est tellement chouette, c'est tellement... tellement, que...
ça se passe de tout commentaire !

5 commentaires:

Zaïtchick a dit…

Ah ben si, j'en fais un de commentaire : tu abuses de ma faiblesse Robo. Et c'est mal.


T'as la suite ?

losfeld a dit…

détruire nos neurones, détruire l'occident ! ouais, j'adhère!!!

ROBO32.EXE a dit…

Lolo : espèce de vandale !

Zaït' : j'ai pas la suite, because Goldrake # 6 fut le dernier numéro de Goldrake publié en France. La série fut reprise (quelques années plus tard) par Elvifrance, sous le titre de Goldboy, mais je ne sais pas si ça reprend exactement là où Goldrake # 6 s'était arrêté...
Bref : ( à suivre )

Zaïtchick a dit…

Alors, si ça se trouve, l'occident est détruit et on ne le sait même pas ?
Terrifiant !

ROBO32.EXE a dit…

Je ne l'avais pas envisagé sous cet angle. Du coup, ça fout les flubes !