GARE AU YÉTI !, PAUL EDWARDS
PRESSES DE LA CITE / LE MERCENAIRE # 9, 1977
Salut mec. J'espère que t'es en forme. Aujourd'hui, je débute sans détour et je te pose directos la question à cent balles : T'as bien reluqué la pépée qui orne la couverture de ce bouquin ?
Eh oui mec, il s'agit bien de Joëlle Coeur, relookée pour l'occase en farouche bergère bien outillée question fusillade.
Pareille introduction, ça te fouette le sang et ça place le bouzin sous d'excellentes hospices.
Surtout que ce Mercenaire-là, ce n'est pas le triste borgne para-militaire des éditions Gérard de Villiers, celui écrit par Alex Kilgore alias Jerry Ahern, mais bien une production farfelue tout droit sortie des industries en littérature lourde Lyle Kenyon Engel, le grand spécialiste de l'espionnage proto-porno anglo-saxon, l'homme derrière les séries Nick Carter Killmaster, Blade ou The Baroness.
Le curriculum vitae qui pèse et en impose, surtout aux grands malades du populaire sans peur et sans inhibitions que nous sommes.
Notre mercenaire en question se nomme donc John Eagle Expeditor. Super agent ultra secret aux origines mi-indiennes mi-ecossaises, il turbine à plein temps pour une organisation hyper-occulte possédant un quartier général propre à rendre heureux tout amateur de spy-fiction allumée qui se respecte puisqu'il s'agit d'une "monstrueuse construction d'acier, de verre et de beton creusée dans les flancs du volcan eteint de l'ile de Makaluha."
Le big boss de toute cette affaire, quant à lui, se nomme Merlin. C'est le personnage le plus intéressant de la série. Physicien nucléaire sur-doué, il se trimbale en fauteuil roulant et passe son temps libre à écrire des romans d'espionnage sous pseudonyme.
Tu parles d'une mise en abime.
Mais ne nous perdons pas en vaines analyses. Aujourd'hui, je te l'ai déjà dit, je fais vite.
Ainsi, dans cet épisode, John Eagle est envoyé par Merlin au Tibet pour y combattre des Yetis cyborgs conçus par un savant fou maoïste.
"Au fond, le cyborg, c'est l'exécutant idéal dont rêvent la plupart des gouvernements. Il est obéissant et il n'a peur de rien."
Bien entendu, production Kenyon oblige, on trouve aussi dans les parages quelques nymphomanes délurées. Et si John Eagle Expeditor ne donne pas dans le porno-clinique façon Penny S, cela n'empêche pas son auteur de nous offrir quelques ravissantes perles de romances masculinisantes, à l'image de ce "je veux que vous entriez en moi comme un taureau furieux," phrase gentiment susurrée à l'oreille de notre héros par une aimable tibétaine moulée grand-style avec bosses et creux là où il faut et plus qu'il n'en faut.
On y trouve aussi une espionne nymphomane. Torturée des mois durant par nos vils chinetoques, elle ne pense pourtant qu'à se faire reluire, n'importe où, n'importe quand et par n'importe qui.
A la fin du roman, elle tombe enfin sur notre vaillant héros. Ni une ni deux, lui saisit donc son petit oiseau (je ne blague pas) et lui murmure (page 166) : "Prends-moi John, [...] si tu savais à quel point j'en ai envie !"
Moi, je me gondole. Ce roman, comme le chantait Karen Cheryl, c'est Venise !
Parce que le John, il est tout de même en plein milieu d'une mission d'infiltration incognito du camp adverse, et faudrait tout de même pas qu'il se fasse prendre en traitre par les méchants avec le bénard au niveau des chevilles, en train de se faire travailler en loucedé le loustic par une mousmée affamée.
Néanmoins, puisqu'il s'agit d'une production Kenyon, le sens des priorité de notre héros diffère nettement de celui de l'espion moyen et comme le déclare si sagement l'auteur : "Autant la satisfaire tout de suite : cela simplifierait la situation, et la remettrait peut être dans son état normal.
Et puis cette fille était diablement excitante... Autant joindre l'utile à l'agréable."
Quelques pages plus tard, après avoir remplie son office, l'espionne nymphomane meurt sous les balles chinoises. Aucune surprise, on s'y attendait : Gare Au Yeti respecte à la lettre les règles du genre.
Malheureusement, si le contrat "qualité populaire" est honoré avec zèle, le roman manque d'un brin de nervosité et peut être même d'un peu de folie. Car aussi sympathique et débile qu'il soit, Gare Au Yéti reste en effet trop souvent dans les ornières du formaté en série.
Mais qu'importe ces menus défauts : un bouquin avec des cyborgs poilus, des chinois fourbes, des espionnes nymphomanes, une base camouflée dans un volcan et Joelle Coeur en couverture ne peut être qu'essentiel à la survie d'un individu müller-fokkisé.
PRESSES DE LA CITE / LE MERCENAIRE # 9, 1977
Salut mec. J'espère que t'es en forme. Aujourd'hui, je débute sans détour et je te pose directos la question à cent balles : T'as bien reluqué la pépée qui orne la couverture de ce bouquin ?
Eh oui mec, il s'agit bien de Joëlle Coeur, relookée pour l'occase en farouche bergère bien outillée question fusillade.
Pareille introduction, ça te fouette le sang et ça place le bouzin sous d'excellentes hospices.
Surtout que ce Mercenaire-là, ce n'est pas le triste borgne para-militaire des éditions Gérard de Villiers, celui écrit par Alex Kilgore alias Jerry Ahern, mais bien une production farfelue tout droit sortie des industries en littérature lourde Lyle Kenyon Engel, le grand spécialiste de l'espionnage proto-porno anglo-saxon, l'homme derrière les séries Nick Carter Killmaster, Blade ou The Baroness.
Le curriculum vitae qui pèse et en impose, surtout aux grands malades du populaire sans peur et sans inhibitions que nous sommes.
Notre mercenaire en question se nomme donc John Eagle Expeditor. Super agent ultra secret aux origines mi-indiennes mi-ecossaises, il turbine à plein temps pour une organisation hyper-occulte possédant un quartier général propre à rendre heureux tout amateur de spy-fiction allumée qui se respecte puisqu'il s'agit d'une "monstrueuse construction d'acier, de verre et de beton creusée dans les flancs du volcan eteint de l'ile de Makaluha."
Le big boss de toute cette affaire, quant à lui, se nomme Merlin. C'est le personnage le plus intéressant de la série. Physicien nucléaire sur-doué, il se trimbale en fauteuil roulant et passe son temps libre à écrire des romans d'espionnage sous pseudonyme.
Tu parles d'une mise en abime.
Mais ne nous perdons pas en vaines analyses. Aujourd'hui, je te l'ai déjà dit, je fais vite.
Ainsi, dans cet épisode, John Eagle est envoyé par Merlin au Tibet pour y combattre des Yetis cyborgs conçus par un savant fou maoïste.
"Au fond, le cyborg, c'est l'exécutant idéal dont rêvent la plupart des gouvernements. Il est obéissant et il n'a peur de rien."
Bien entendu, production Kenyon oblige, on trouve aussi dans les parages quelques nymphomanes délurées. Et si John Eagle Expeditor ne donne pas dans le porno-clinique façon Penny S, cela n'empêche pas son auteur de nous offrir quelques ravissantes perles de romances masculinisantes, à l'image de ce "je veux que vous entriez en moi comme un taureau furieux," phrase gentiment susurrée à l'oreille de notre héros par une aimable tibétaine moulée grand-style avec bosses et creux là où il faut et plus qu'il n'en faut.
On y trouve aussi une espionne nymphomane. Torturée des mois durant par nos vils chinetoques, elle ne pense pourtant qu'à se faire reluire, n'importe où, n'importe quand et par n'importe qui.
A la fin du roman, elle tombe enfin sur notre vaillant héros. Ni une ni deux, lui saisit donc son petit oiseau (je ne blague pas) et lui murmure (page 166) : "Prends-moi John, [...] si tu savais à quel point j'en ai envie !"
Moi, je me gondole. Ce roman, comme le chantait Karen Cheryl, c'est Venise !
Parce que le John, il est tout de même en plein milieu d'une mission d'infiltration incognito du camp adverse, et faudrait tout de même pas qu'il se fasse prendre en traitre par les méchants avec le bénard au niveau des chevilles, en train de se faire travailler en loucedé le loustic par une mousmée affamée.
Néanmoins, puisqu'il s'agit d'une production Kenyon, le sens des priorité de notre héros diffère nettement de celui de l'espion moyen et comme le déclare si sagement l'auteur : "Autant la satisfaire tout de suite : cela simplifierait la situation, et la remettrait peut être dans son état normal.
Et puis cette fille était diablement excitante... Autant joindre l'utile à l'agréable."
Quelques pages plus tard, après avoir remplie son office, l'espionne nymphomane meurt sous les balles chinoises. Aucune surprise, on s'y attendait : Gare Au Yeti respecte à la lettre les règles du genre.
Malheureusement, si le contrat "qualité populaire" est honoré avec zèle, le roman manque d'un brin de nervosité et peut être même d'un peu de folie. Car aussi sympathique et débile qu'il soit, Gare Au Yéti reste en effet trop souvent dans les ornières du formaté en série.
Mais qu'importe ces menus défauts : un bouquin avec des cyborgs poilus, des chinois fourbes, des espionnes nymphomanes, une base camouflée dans un volcan et Joelle Coeur en couverture ne peut être qu'essentiel à la survie d'un individu müller-fokkisé.
15 commentaires:
Un billet toujours aussi réjouissant!
Tiens, ça me fait penser que je n'ai encore jamais lu de "Mercenaire" (celui d'Axel Kilgore/Jerry Ahern)! Il est si triste que ça ce borgne?
J'en ai lu trois et je dois avouer qu'à chaque fois, j'ai assez rapidement tiré la langue. Ça traine pas mal et le personnage principal est grotesque.
Disons que c'est une sorte d'Exécuteur deuxième période (c'est à dire après la guerre à la mafia) mais en beaucoup moins efficace, avec une grosse moustache, un gros pif et un bandeau noir sur son œil crevé. Avec ça, il drague plein de nanas et tire assez rarement sur les méchants.
En plus, les versions françaises sont trafiquées (comme pour le Survivant, d'ailleurs)
Mais ceci explique peut être cela...
Comment ça, trafiquées??
Tiens, j'y pense, c'est peut-être pour ça qu'on lit "adapté de l'américain par" et non "traduit..."...
Qu'est-ce qu'il a bien pu faire encore comme tambouille, notre GdV national??!...
eh oui, c'est bien ça. En fait, on trouve trois mentions chez GDV :
1 : "traduit de l'américain" (voir par exemple, les série l'Implacable, Nick Carter et les 38 premiers Exécuteur...)
ce sont les romans originaux, traduits "comme il faut" en français.
2 : "traduit et adapté de l'americain".
ici commence le traficotage GdV : les 10 premiers Survivant et une bonne vingtaine du Mercenaire, par exemple. Ce sont les intrigues originales mais les textes sont remaniés, rallongés, etc.
3 : "adapté de l'americain" : cette fois, c'est du 100% française. Et c'est plus important qu'on ne pourrait le croire : une bonne partie de la série l'Exécuteur, Blade après le numéro 37, presque tout le Survivant et le Mercenaire, etc.
(à noter, mais tu le sais peut être, que sur les Exécuteur de Gerard Cambri, il ne se trouve aucune mention, ni de traduction, ni d'adaptation, ni de quoi que ce soit...
c'est l'astuce pour mieux les reconnaitre et les éviter ! ;)
J'ai lu sur son blog le billet que Cambri a écrit à propos de ce qu'il appelle "l'Harlequinade et l'escroquerie", c'est assez édifiant... Depuis 2005 où il a quitté la barque, les Exécuteurs publiés sont en alternance des traductions US ou des "adaptations" françaises de Urban Aeck (alias Gérald Moreu) et de Franck Dopkine.
Quant aux Blade (tiens au fait, tu n'en parles pas sur ton blog), les actuels "adaptateurs français, après Richard D. Nolane, Nadine Monfils, Gérald Moreau, Yves Chéraqui, ce sont maintenant Patrick Eris (Thomas Bauduret), Arnaud Dalrune et même à partir du prochain N° Némo Sandman qui en est aussi l'illustrateur depuis à peu près 3 ans. Pour cette série, le résultat est comme toujours inégal, mais pas mal quand même dans l'ensemble.
Ce que j'aimerais savoir, ce sont ceux qui se cachent derrière les pseudos de Michel Brice pour la Brigade Mondaine (hormis Didier Goux), ainsi que derrière celui de Pierre Lucas et de la Police des Moeurs...
Cambri, c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité. Ce mec, c'est un diplodocus. Pendant 20 ans, il a écrit le pire de la collection, véritablement le fond du panier, et une fois foutu à la porte par GdV, il écrit son "alerte à l'arnaque" avec faux graphiques à l'appui (http://anti-monde.gerardcambri.com/hrq_arnaque/ventes_1985.htm : non ?)
Il a bon dos pour parler d'arnaque et de malhonnêteté.
Cambri, c'est tout de même le gars qui, dans les années 70 avec son Star Éditions, rêvait de devenir Gérard de Villiers à la place du Gérard de Villiers.
C'est aussi le gars qui a fait un procès (raté) à une pauvre série télé US alors que ses bouquins n'ont jamais passés l'atlantique.
(et puis pauvre Gerald Moreau... ce n'est pas comme si Cambri lui était supérieur en style ou en intrigue...)
Blade, je vais essayer d'en causer prochainement... production Kenyon oblige !
Pour les pseudos, je sais que Baudouin Chaley (plus connu sous le pseudo de Piet Legay) a écrit 2 police des moeurs, le 103 et le 104.
Quant à la Brigade Mondaine, on croit savoir qu'une bonne centaine auraient été écrits par... Philippe Muray !
Un échange fort intéressant et formidiablement instructif. Merci messieurs.
de rien Artie, nous sommes là pour ça ;)
Merci pour les précisions sur Cambri, je n'avais eu que SON son de cloche, et c'est vrai que ce n'est pas la modestie-même quand on voit comment il parle des Exécuteurs de G. Moreau!... Par contre, pour les graphiques qu'il met en illustration de son billet, je ne savais pas qu'ils étaient faux!!! Are you sure??
Je n'ai pas eu l'occasion de lire un de ses Executeur, par contre j'en ai lu un récent de Franck Dopkine (le 275)...aussi trépidant qu'un épisode de Derrick et avec une intrigue artificiellement compléxifiée pour en cacher la nullité.
J'ai lu aussi le 276 d'Urban Aeck/Gérald Moreau qui lui est un peu mieux foutu quand même, même s'il faut attendre la moitié du bouquin pour que Bolan intervienne enfin!...
Dans tous les cas, rien ne vaut les bons vieux Pendleton!
Quant à la Brigade Mondaine et la Police des Moeurs, j'étais au courant pour Murray et Baudoin Chaley. Ce sont les auteurs actuels qu'il m'intéresserait de connaître, et encore plus concernant la Police des Moeurs dont je ne sais strictement rien : impossible de trouver sur le Net le moindre papier concernant cette série!!!
pour les graphiques, non, je ne suis pas sur à 100% mais celui dont je donnais le lien plus haut me semble hautement bidon. perso, je ne vois pas comment expliquer que la série ait fait un bond de plus de 30 000 exemplaires dans les ventes sans publicité, et tout simplement parce que Cambri, avec sa super machine à écrire, débarquait enfin et relevait la barre.
le gars, il plane surement. toute petite la planète :!
par contre, une grosse baisse de vente en 85, ça me semble normal et certainement pas lié à la "qualité" des textes. Les années 80, c'est tout de même la décennie qui vit la littérature de gare se réduire à peau de chagrin. surtout niveau polar / aventure / action. le fleuve noir (qui d'ailleurs avait remercié Cambri quelques années plus tôt) arrêtait plein de collections. GdV essayait des trucs mais ça ne collait pas. les autres éditeurs jetaient le gant. etc.
bon, après, tout ça, ce n'est qu'une interprétation personnelle. je la partage, elle vaut ce qu'elle vaut et je me fous peut être le doigt dans l'œil... mais ça ne me fera pas revenir sur le fait que Cambri, c'est une grosse salade indigeste qu'il nous vend !
(d'ailleurs, tout son trip sur Harlequin, c'est aussi du gros n'importe quoi, à mon avis...)
sinon, Dopkine, j'en ai lu deux (les 263 et 264, qui se suivent d'ailleurs) et j'ai pas trouvé ça mauvais.
disons qu'il sait écrire convenablement (chose qu'il avait déjà prouvé dans ses petits polars pornos des années 80 aux éditions de la Brigandine...) et qu'il arrive à moderniser le cadre de la série.
après, ça reste très plan plan mais bon, il est difficile de faire mieux avec ces intrigues de mafieux usées jusqu'à la corde...
(une chose que, contrairement à Cambri, les américains avaient compris en continuant la série après le # 38 : il faut du nouveau)
Là, j'interviens, puisque je suis en plein dedans : vous avez raison pour les "adaptés", même si plus personne n'y croit (les auteurs de Blade ont un semi-blog sur fessebouc…)
Pour les mercenaires, son traducteur René Baldy en écrit beaucoup dans les années début 90. J'en ai commis un en des temps que les moins de vingt ans, etc, etc… D'autres glumeux mal choisis, moins doués que Baldy, ont tenté de prendre le relais.
Les Police des Mœurs sont majoritairement écrits par Yves Bulteau et son style particulier, qui a écrit sous son nom également des choses recommandables, même que c'est mon pote et qu'on en dit pas de mal, là.
J'ai cru comprendre que les BM étaient actuellement écrits par une équipe d'auteurs qui ne font pas grand-chose à côté, aucun nom n'a fait tilt… (Patrick Eris, cité pour les Blade, a fait le 309, c'est tout ce que je sais)
Pour les amateurs, les éditions Gérard De Villiers risquent fort d'avoir une refonte totale très prochainement, alors à suivre de près. Mais j'dis ça, moi, j'dis rien. D'ailleurs vous ne l'avez pas lu. Non, non. Hmmmmm, hm ! Sinon, je devrais vous tuer. Pouf, pouf.
Si.
Hop !
P.S. Si quelqu'un sait comment contacter Baudouin, vieux pote perdu de vue, je suis preneur !
merci pour Yves Bulteau et les infos concernant Gdv.
par contre, dois-je comprendre que DrBis aurait écrit un Brigade Mondaine ???
;)
…Oui, un seul pour l'instant, le 309. Je l'ai fait à ma façon, avec un peu plus d'action que certains. J'ai peut-être eu tort, qui sait…
"un peu plus d'action que certains"... c'est normal pour du Patrick Eris. Ça me fait penser à cet épisode du Poulpe (une balle dans l'esthète) qui était écrit lui aussi "avec un peu plus d'action que certains."
si je me souviens bien, on y trouvait même un gars tout droit sorti d'un polar HK énervé... pas trop le genre Baleine de l'époque, pourtant.
Argl ! Quelqu'un qui connaît ma biblio par cœur (Joeeeeellle… Heu, pardon.)
Influence HK… Après avoir sorti un "Fils de la Haine", je ne peux le nier ! L'époque était à ça…
C'était aussi un hommage non dissimulé à The Crow. plus la BD de James O'Barr que les films… Il y a d'ailleurs un clin d'œil direct à un passage de ladite BD non présent dans le film.
En tout cas, quelle culture ! Je suis impressionnifié !
Si.
Hop !
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