skip to main |
skip to sidebar
Contrairement à ce que le titre peut laisser croire, il ne s'agit pas du grand Georges Pichard illustrant en bande dessinée les aventures de Pantagruel et compagnie (d'ailleurs, je ne crois pas que cela existe et pourtant, laisses-moi te le dire, Pichard œuvrant sur des textes de Rabelais, ça aurait eu une sacrée gueule) mais bien de deux couvrantes (parmi toute une série) qu'il réalisa fin 50 / début 60 pour les éditions (on y vient) Rabelais, petite maison lyonnaise (si je ne me trompe pas) spécialisée dans l'humour gaiement lourdingue et joyeusement pas drôle.
(oui, je sais : ça fait beaucoup de parenthèses pour une seule phrase...)
Je ne m'attarderai donc pas trop sur ces deux romans. Oui, je les ai lu et non, ils ne sont pas très marrant. J'écrirai même plus : ils ne sont pas très marrant du tout.
Chez Maurice Berthon, l'essentiel des blagues tourne autour des matières fécales (avec une prédilection pour la colique) et chez Marcel-E Grancher (prix Courteline, prix Rabelais, grand prix de la ville de Lyon, inénarrable auteur du Charcutier de Mâchonville et de Marie Trouducoeur) chez Marcel-E Grancher donc, ça tourne principalement autours du ridicule dont se parent ses messieurs de la jaquette flottante.
Avis aux amateurs : perçages de rondelles et intonations très "cage aux folles" à tous les étages (bon, j'exagère un peu...)
À par ça, Les Ballets Roses est un récit futuristico-branloteux assez plat et Pas De Bégonias Pour Madame Dugommier une parodie de Série Noire bien trop longuette pour être efficace.
Reste néanmoins que, ces deux couvertures de Pichard (c'est pour ça qu'on est venu, non ?), elles sont fort mignonnes et ça, ça compense largement la coulante de graisse humoristique des éditions Rabelais.
3 commentaires:
(Si j'ai bien compris,) quand on a (la chance de détenir) des bouquins de cet acabit, le mieux est (sans doute) de ne pas les ouvrir (et de les encadrer). La première couvrante est particulièrement chouette.
Un râblé, c'est un petit format ? ^^
(Sinon, la 2e couv' est signée G. Vilmard. C'est un pseudo de l'artiste ?)
Pop, c'est mon gros problème (avec l'alcool et les femmes) : dès que je vois une belle couverture, faut que je lise le bouquin qui va avec.
Zait : la deuxième signature, c'est bien G. Pichard mais graphé à l'arrachée. Le P devient un V, le C un L et le H un M.
(ça fait très code pour espions, ça !)
Enregistrer un commentaire