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Tu viens de zieuter la couverture de Pièges numéro # 5, première année, 3 francs, aux éditions Brandt...
...et voici celle de Pièges numéro # 5, première année, toujours 3 francs et toujours aux éditions Brandt.
Alors, non, je n'ai pas (encore) trop picolé et non, tu ne vois pas double (ou trouble ou triple) - en dehors de leur titre, de leur numéro, de leur prix et de leur année de parution, ces deux photo-romans n'ont strictement rien à voir l'un avec l'autre.
Drôle de mic-mac. C'est la première fois que je tombe sur pareil cas de figure. Je note néanmoins que le premier Pièges # 5 n'indique aucun dépôt légal tandis que le second révèle un 3ème trimestre 69 en troisième de couv'.
Enfin, tout cela n'est guère passionnant. Changeons de registre et intéressons-nous donc plutôt à ce qui fait tout le charme de ces petites publications, j'ai nommé les pépées, les poupées, les nénettes, les poulettes, les gisquettes, les ginettes, bref, ces êtres humains de sexe féminin qu'ont des bosses et des creux là où il faut et même plus qu'il n'en faut là où qu'il faut.
Ouais ouais, ça va, c'est correct. Mais rien d'inoubliable. En me forçant un peu, peut être retiendrai-je la page 175 du premier Pièges # 5 avec cette certaine Susanne, dite Miss Décolleté.
Sinon, j'ai une certaine tendresse pour cet art de l'ellipse érotique typique aux années 60 et que nos deux fascicules du jour dispensent avec un certain talent.
Pour preuve : les six cases suivantes.
La colonne de droite, c'est Pièges # 5 premier, et celle de gauche, Pièges # 5 second. Tu piges ?
Mais il est déjà l'heure de terminer ce doux voyage au pays de la polka qui se dénude en 2 cases par pages. Je te laisse donc avec les quatrièmes de couverture.
Bleue, c'est Pièges # 5 premier, rouge, c'est Pièges # 5 second.
Un billet fastidieux dans sa redaction, je te l'accorde, mais ne te plains pas : y'a d'la gambette, du boul'mich et du flotteur. Vraiment. Faudrait être tarte pour s'en priver.
4 commentaires:
On pourra remarquer que le photographe avait de bonnes notions de cadrages, de mise en lumière et de profondeurs de champs. Chaque vignette en rémoigne ! Avec une préférence pour des "dutch shot" (inclinaisons) accentuant le vertige des appâts révélés.
J'apprécie particulièrement la première vignette "Ah! Chérie... Si tu savais..." où une mandarine vient ajouter un léger contre jour afin de détourer les visages des deux amants. Quand on connait la matos et les pelloches de l'époque, je dis chapô bâ !
Oui, les photo-romans de l'époque étaient vraiment bien foutus... la plus part étaient d'origine italienne et, en effet, les ritals ne lésinaient pas sur la technique. Certains (comme les Satanik) sont d'ailleurs de véritables boulots d'orfèvres...
Pas très calé en photo-romans.
Juste le souvenir de ce qui passait dans Télé-Poche.
C'est dire !
C'est déjà bien, puisque ça m'a permit d'apprendre que le Starhawk de Goulard et Kane y était publié ;)
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