COPULA CUM DAEMONE, HUBERT BURGER
LE ROI DU MONDE, HUBERT BURGER
ÉDITIONS GALLIERA / MAX # 1 & 2, 1974
Certains romans font l'effet de bombes. Dans le cas des Aventures de Max Von Grub, signées Hubert Burger, l'analogie ne sera pas suffisante.
Et de loin.
Car les effets que ces deux volumes produisent sur leur lectorat incrédule ne peuvent se comparer qu'à une centaine d'explosions atomiques simultanées.
Et toutes sur un seul et même point d'impact.
Votre crâne.
Je ne blague pas.
440 pages de Max Von Grub équivalent à une exposition intégrale aux brumes terrigènes. Ce n'est pas du tout-venant. Plutôt du tous azimuts bien siphonné.
Bref : nous sommes pas là pour tricoter.
Les demi-portions à l'esprit fragile feraient mieux d'aller lire ailleurs leurs Anticipation. Hubert Burger, c'est une affaire d'hommes, de vrais. Compris ?
Bon. Maintenant que nous sommes entre nous, permettez que je fasse les présentations.
A ma gauche, Copula Cum Daemone, le premier volume de la série. La jeunesse de Max Von Grub, l'enfant aux yeux de chat, né la nuit de la sainte Walpurgis. Fils illégitime de Lucifer et de la sculpturale Madame Von Grub, victime bien malgré elle d'un incubat.
Le premier chapitre annonce la couleur. Possession démoniaque et masturbation féminine.
Nazis sadiques, tortures raffinées, humiliations en tout genre. Madame Von Grub en prend pour son matricule, le lecteur en a pour sa galette et Hubert Burger fait peu à peu monter la mise.
Inceste, nécrophilie, supplice du pal dans les régions rectales. Amusez-vous, la sauce est joyeuse et, déployé sur une trame bassement picaresque, Copula Cum Daemone s'affiche comme un ardent roman populaire rejouant les grands airs du gothico-frénétique à une cadence toute seventies.
Max visite un camps de concentration et croit avoir vu le jardin de Dieu. Max entre au service d'un baron dépravé et étudie les sciences occultes. Max s'initie à l'anarchisme via les écrits de Paul Lafargue.
Pornographie ésotérique, satanisme pop politisé, fantastique beau et biscornu comme une série Z largement dénudée - on croirait Mario Mercier, dépouillé de son style outrancier et s'adressant aux béotiens lecteurs de romans de gare. JE VOUS AI COMPRIS ! Soyons tout à la fois rustres et raffinés. Du cul de haut vol et de la philosophie de bas étage. Une écriture alimentaire et maîtrisée.
Voila le programme. Votez pour lui.
C'est Jean-Louis Bouquet enchaîné par André Guerber dans une chambre de passe minable du quartier Pigalle et forcé à lire des publications Elvifrance. C'est Charles Nodier transporté 150 ans dans le futur, battu à mort, libidineux et scénarisant pour Jean Rollin un improbable sortilège cinématographique aux dialogues excessifs.
D'ailleurs, évoquons-les, ces dialogues à la prose folle furieuse.
Page 65, un dément expliquant au jeune Max, 6 ans, le mécanisme d'une chambre à gaz.
Page 91, Max violant sa mère dans un songe fiévreux.
Malheureusement, une grande partie de cet aspect, qualifions-le de fantastique contemporain, de folklorisme post-moderne, disparaît dans les prémices du second volume de la série.
Le Roi Du Monde.
Un roman bancal, raté, mais loin d'être dépourvu d'intérêt puisque Burger, poussant le délire au-delà de 9000 et des brouettes pourcents, y grille ses derniers fusibles.
Disons-le clairement, Le Roi Du Monde est un roman profondément débile. Je pèse mes mots.
Au niveau de la littérature poubelle cochonne et dégénérée, ce bouquin n'a rien à envier à, exemple de choix, Une Belle Gonzesse de Regis Lary. Bien au contraire. Il aurait même certaines choses à lui apprendre.
On croit rêver et pourtant, dès le départ, on se rend bien compte qu'un truc cloche, comme si Burger ne savait pas trop où aller après son premier roman initiatique.
60 pages désorientées, qui voient l'auteur transformer son personnage d'anarchiste démoniaque en un agent secret à la solde d'une société occulte de pornophiles anonymes amateurs de massages thaïlandais.
60 pages de cul à la Gérard De Villiers surtout.
J'imagine l'éditeur faire pression sur l'auteur. "Coco, le lectorat se plaint. Force la dose. Mais attention, pas de tes saloperies contre-natures. Du classique, du solide, ok ? Fellation, p'tite branlette et pénétration. Fais reluire. Dans le sens du poil."
60 pages de ce traitement de choc donc, qui nombre de fois autorise le sourire (échauffement des muscles zygomatiques pour éviter le claquage, merci Hubert) et paf, chapitre 3, le roman débute.
Accrochez-vous.
Tintin au Tibet. Pardon. Max Von Grub au Tibet.
Vous inquiétez pas, le Yeti est bel et bien dans les parages. Un sacré coquin, çui-là d'ailleurs, mais ce ne sont pas nos affaires et je vous sens tout interrogateurs, tout perdus.
Que va-t-il donc y foutre au Tibet, Lucifer Junior ? Eh bien, tout naturellement, il va y faire un petit stage intensif d'introspection Bouddhiste avant de partir à la recherche de l'entrée de l'Agarttha, grosso-modo, l'entrée de la Terre Creuse, y descendre jusqu'à la cité de Shamballah et là, convaincre le Roi du Monde de ramener la paix à la surface de la planète.
Vous suivez toujours ?
Moi non mais on s'en fout. Entré dans l'Agarmachin, ça devient vraiment passionnant.
Nous sommes page 127. La valve de la chambre à conneries sous pression d'Hubert Burger semble montrer quelques signes de faiblesses et Max rencontre un premier peuple souterrain, Les Dzong, qui ont des perceuses en guise de zigouigoui, ne vivent que pour copuler, pondent un million et demi de chiars par an et, pour combattre la surpopulation, emploient une méthode fichtrement radicale, prenez note, ils foutent leurs mioches tout frais pondus dans une fosse commune, agrémentent le cocktails d'explosifs (magiques, dixit l'auteur) et, paf, ils font tout péter !
Ça produit un gigantesque geyser de sang sous lequel nos Dzong organisent une partouse grandeur nature, se perçant la couenne sous toutes les coutures avec leurs multiples organes sexuels contondants et provoquant, par agitation psychique ou un truc dans le genre, une décharge électrique qui leur assure de la lumière pour l'année à venir.
Dantesque, n'est-il-point ?
Et ça ne va pas aller en s'améliorant car déjà la dernière durite de monsieur Burger est en train de rendre l'âme.
Nous pénétrons dans les enivrantes contrées du chapitre 6. Prisonnier Des Wobina. Un titre qui promet... et qui tient ! Les trente pages les plus dingues que tu lira jamais dans ta vie, une histoire de femmes vampires se nourrissant du sperme d'homme.
Max Von Grub, vidé par les Wobina d'une bonne centaine d'hecto-litres de sperme et enfin tiré de leurs griffes par les chevaliers de la table ronde, Max Von Grub, égaré, à des milliers de kilomètres en dessous de la surface de la terre et qui rencontre... James Dean. Souffle coupé, fou rire, incrédulité, bonheur infini. Ces deux feuillets sont comme un saint Graal de la littérature qui débloque un maxi-grand max.
Reste qu'au détour d'un dialogue, une question surgit, insidieuse, essentielle.
Qui était Hubert Burger ?
S'agissait-il du pseudonyme d'un auteur devenu fou furieux ? D'un dangereux illuminé ? D'un gourou new age pornographe à ses heures perdues ?
Et surtout, surtout... Était-il sérieux ? Vraiment sérieux ?
LE ROI DU MONDE, HUBERT BURGER
ÉDITIONS GALLIERA / MAX # 1 & 2, 1974
Certains romans font l'effet de bombes. Dans le cas des Aventures de Max Von Grub, signées Hubert Burger, l'analogie ne sera pas suffisante.
Et de loin.
Car les effets que ces deux volumes produisent sur leur lectorat incrédule ne peuvent se comparer qu'à une centaine d'explosions atomiques simultanées.
Et toutes sur un seul et même point d'impact.
Votre crâne.
Je ne blague pas.
440 pages de Max Von Grub équivalent à une exposition intégrale aux brumes terrigènes. Ce n'est pas du tout-venant. Plutôt du tous azimuts bien siphonné.
Bref : nous sommes pas là pour tricoter.
Les demi-portions à l'esprit fragile feraient mieux d'aller lire ailleurs leurs Anticipation. Hubert Burger, c'est une affaire d'hommes, de vrais. Compris ?
Bon. Maintenant que nous sommes entre nous, permettez que je fasse les présentations.
A ma gauche, Copula Cum Daemone, le premier volume de la série. La jeunesse de Max Von Grub, l'enfant aux yeux de chat, né la nuit de la sainte Walpurgis. Fils illégitime de Lucifer et de la sculpturale Madame Von Grub, victime bien malgré elle d'un incubat.
Le premier chapitre annonce la couleur. Possession démoniaque et masturbation féminine.
"L'orgasme la secoua comme une secousse électrique ; un jet glacé l'inonda, un jet d'acide et non de sperme qui paralysa son ventre tout en accentuant sa folle jouissance."Tu peux le constater, Hubert Burger n'y va pas avec le dos de la cuillère mais cet accouplement surnaturel n'est qu'une aimable mise en bouche. Trente pages plus loin, Max naît et voila notre auteur qui mêle à ses inconvenances cochonnes des complaisances perverses propre à la littérature poubelle d'après guerre.
Nazis sadiques, tortures raffinées, humiliations en tout genre. Madame Von Grub en prend pour son matricule, le lecteur en a pour sa galette et Hubert Burger fait peu à peu monter la mise.
Inceste, nécrophilie, supplice du pal dans les régions rectales. Amusez-vous, la sauce est joyeuse et, déployé sur une trame bassement picaresque, Copula Cum Daemone s'affiche comme un ardent roman populaire rejouant les grands airs du gothico-frénétique à une cadence toute seventies.
Max visite un camps de concentration et croit avoir vu le jardin de Dieu. Max entre au service d'un baron dépravé et étudie les sciences occultes. Max s'initie à l'anarchisme via les écrits de Paul Lafargue.
Pornographie ésotérique, satanisme pop politisé, fantastique beau et biscornu comme une série Z largement dénudée - on croirait Mario Mercier, dépouillé de son style outrancier et s'adressant aux béotiens lecteurs de romans de gare. JE VOUS AI COMPRIS ! Soyons tout à la fois rustres et raffinés. Du cul de haut vol et de la philosophie de bas étage. Une écriture alimentaire et maîtrisée.
Voila le programme. Votez pour lui.
C'est Jean-Louis Bouquet enchaîné par André Guerber dans une chambre de passe minable du quartier Pigalle et forcé à lire des publications Elvifrance. C'est Charles Nodier transporté 150 ans dans le futur, battu à mort, libidineux et scénarisant pour Jean Rollin un improbable sortilège cinématographique aux dialogues excessifs.
D'ailleurs, évoquons-les, ces dialogues à la prose folle furieuse.
Page 65, un dément expliquant au jeune Max, 6 ans, le mécanisme d'une chambre à gaz.
Page 91, Max violant sa mère dans un songe fiévreux.
"Regarde, mère impie ! Je vais t'enduire de cette bave ! Regarde ! Mon sexe est une vipère !"Page 149. Un nécrophile en rut faisant l'article de sa passion:
"J'aime les petites filles mortes et pas encore fanées, j'aime quand leur chair, en se décomposant, devient molle et maniable comme de la pâte à modeler ! Je veux jouer avec les cadavres et ne m'occuper de personne d'autre, ha ha ! Ejaculer dans un vagin inerte, introduire la vie dans la mort, remplir le ventre d'un cadavre de ma semence brûlante, oui, par-derrière, par-devant, et quand ce ventre est gonflé de mon foutre, alors il se met à parler et il se vide comme une mégère qui a bu trois litres de bière..."L'amateur de bizarreries imprimées sera aux anges. Il y a chez Hubert Burger quelque chose de Ernst Rato, de Max Roussel, mais sans le ton outré ni le style flamboyant de ce dernier. Les artifices du sublime sont tronqués au profit d'une narration formaté roman de gare, orienté vers la concision et l'efficacité mais pas dénuée de charme ni de qualités. C'est de la littérature populaire fantastique de belle facture, produite à une époque où l'on mélangeait sans vergogne sexualité et morbidité, où l'on se gorgeait de parapsychologie douteuse et où les sorcières habitaient dans des HLM tandis que les sectateurs satanistes se baladaient dans les campagnes industrialisées habillés en hommes d'affaire respectables, à la recherche de jeunes hippies à violer.
Malheureusement, une grande partie de cet aspect, qualifions-le de fantastique contemporain, de folklorisme post-moderne, disparaît dans les prémices du second volume de la série.
Le Roi Du Monde.
Un roman bancal, raté, mais loin d'être dépourvu d'intérêt puisque Burger, poussant le délire au-delà de 9000 et des brouettes pourcents, y grille ses derniers fusibles.
Disons-le clairement, Le Roi Du Monde est un roman profondément débile. Je pèse mes mots.
Au niveau de la littérature poubelle cochonne et dégénérée, ce bouquin n'a rien à envier à, exemple de choix, Une Belle Gonzesse de Regis Lary. Bien au contraire. Il aurait même certaines choses à lui apprendre.
On croit rêver et pourtant, dès le départ, on se rend bien compte qu'un truc cloche, comme si Burger ne savait pas trop où aller après son premier roman initiatique.
60 pages désorientées, qui voient l'auteur transformer son personnage d'anarchiste démoniaque en un agent secret à la solde d'une société occulte de pornophiles anonymes amateurs de massages thaïlandais.
60 pages de cul à la Gérard De Villiers surtout.
J'imagine l'éditeur faire pression sur l'auteur. "Coco, le lectorat se plaint. Force la dose. Mais attention, pas de tes saloperies contre-natures. Du classique, du solide, ok ? Fellation, p'tite branlette et pénétration. Fais reluire. Dans le sens du poil."
60 pages de ce traitement de choc donc, qui nombre de fois autorise le sourire (échauffement des muscles zygomatiques pour éviter le claquage, merci Hubert) et paf, chapitre 3, le roman débute.
Accrochez-vous.
Tintin au Tibet. Pardon. Max Von Grub au Tibet.
Vous inquiétez pas, le Yeti est bel et bien dans les parages. Un sacré coquin, çui-là d'ailleurs, mais ce ne sont pas nos affaires et je vous sens tout interrogateurs, tout perdus.
Que va-t-il donc y foutre au Tibet, Lucifer Junior ? Eh bien, tout naturellement, il va y faire un petit stage intensif d'introspection Bouddhiste avant de partir à la recherche de l'entrée de l'Agarttha, grosso-modo, l'entrée de la Terre Creuse, y descendre jusqu'à la cité de Shamballah et là, convaincre le Roi du Monde de ramener la paix à la surface de la planète.
Vous suivez toujours ?
Moi non mais on s'en fout. Entré dans l'Agarmachin, ça devient vraiment passionnant.
Nous sommes page 127. La valve de la chambre à conneries sous pression d'Hubert Burger semble montrer quelques signes de faiblesses et Max rencontre un premier peuple souterrain, Les Dzong, qui ont des perceuses en guise de zigouigoui, ne vivent que pour copuler, pondent un million et demi de chiars par an et, pour combattre la surpopulation, emploient une méthode fichtrement radicale, prenez note, ils foutent leurs mioches tout frais pondus dans une fosse commune, agrémentent le cocktails d'explosifs (magiques, dixit l'auteur) et, paf, ils font tout péter !
Ça produit un gigantesque geyser de sang sous lequel nos Dzong organisent une partouse grandeur nature, se perçant la couenne sous toutes les coutures avec leurs multiples organes sexuels contondants et provoquant, par agitation psychique ou un truc dans le genre, une décharge électrique qui leur assure de la lumière pour l'année à venir.
Dantesque, n'est-il-point ?
Et ça ne va pas aller en s'améliorant car déjà la dernière durite de monsieur Burger est en train de rendre l'âme.
Nous pénétrons dans les enivrantes contrées du chapitre 6. Prisonnier Des Wobina. Un titre qui promet... et qui tient ! Les trente pages les plus dingues que tu lira jamais dans ta vie, une histoire de femmes vampires se nourrissant du sperme d'homme.
"Dans le fond, je préfère qu'elles me prennent ma semence que mon sang..."Je te laisse la surprise du comment mais attends-toi à une démentielle orgie de papier, à un sommet de folie dans les tréfonds de ce roman poubelle et qui, en plus, se paye le luxe de se clôturer par la vision la plus improbable et farfelue qui soit, pages 188 et 189.
...déclare Max, inconscient de ce qu'il l'attend : une vidange meurtrière !
Max Von Grub, vidé par les Wobina d'une bonne centaine d'hecto-litres de sperme et enfin tiré de leurs griffes par les chevaliers de la table ronde, Max Von Grub, égaré, à des milliers de kilomètres en dessous de la surface de la terre et qui rencontre... James Dean. Souffle coupé, fou rire, incrédulité, bonheur infini. Ces deux feuillets sont comme un saint Graal de la littérature qui débloque un maxi-grand max.
"Il faut le sauver, s'écria-t-il d'une voix soudainement raffermie, nous ne pouvons le laisser à la merci de ces tigresses ! Il faut sauver James Dean !"Et Hubert Burger, enfin, lâche les amarres, s'envole, la boite à idée définitivement cramée après toutes ces fulgurances inespérées. Le dernier chapitre se déroule alors comme en apesanteur, calme, reposant, son auteur résolument retiré de la course à la connerie ultime rémunérée.
Reste qu'au détour d'un dialogue, une question surgit, insidieuse, essentielle.
Qui était Hubert Burger ?
S'agissait-il du pseudonyme d'un auteur devenu fou furieux ? D'un dangereux illuminé ? D'un gourou new age pornographe à ses heures perdues ?
Et surtout, surtout... Était-il sérieux ? Vraiment sérieux ?
"Bien sur. Mais personne ne te croira. Je peux même te dire ce qui arrivera : tes aventures feront l'objet de livres qu'un auteur ambitieux écrira grâce à ta complicité. Et ces livres ne seront pas pris au sérieux..."...On se demande bien pourquoi...
5 commentaires:
c'est marrant j'allais faire un post sur le roi du monde ! d'ailleurs je vais le faire quand meme ;-) quant au premier volume, je l'ai jamais lu (ni vu d'ailleurs) mais ce que tu en dis va me faire mettre sur sa piste fissa ! du roussel sous exta, ça déchire !
le premier, c'est le plus sérieux du lot mais niveau fantastique bizarre, c'est parfois beau comme un Rollin des débuts.
j'avais fait un post aussi sur le roi du monde il y a quelques temps, j'avais pris un pied monstrueux. je vais me mettre au premier alors, mais j'ai peur de l'arrêt cardiaque...
Je me souviens très bien du post de Losfeld, j'avais trouvé le bouquin juste après, sympa comme coïncidence. Je dois avouer que je ne l'ai pas encore ouvert !
lolo : ah ben ça, je m'en souviens très bien... et j'ai essayé de ne pas faire doublon...
aucun arrêt cardiaque à craindre. Copula Cum Daemone, c'est du fantastique cochon assez poétique, rien à voir avec le gros délire porno-gore-psychédélique-de-secte du Roi Du Monde.
cliff : le mieux, c'est tout de même de commencer par le premier volume. ça donne une certaine dimension à la série...
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