AVRIL VIRIL !

En avril, sur le Muller-Fokker - et parceque nous sommes de solides gaillards, j'ai même envie de dire qu'on est des gonzes foutrement bien constitués, des gars membrés comme des dieux barbares, du certifié maximum viril sur pattes et élevé au grain, certainement pas du mecton discount, de l'ahuri fleur-bleue, de l'intello pusillanime qu'aurait les pruneaux d'Agen dans les chaussettes et le cervelet tristement hypertrophié à force de se la toucher en collection pléiade, bref, parce qu'on est bien dur de partout et qu'on partouse les trous pire qu'une ruée de bœufs en rut dopés à la coke de tonton de Villiers, on va causer testostérone littéraire.
AVRIL VIRIL !
(...en caps-lock, forcement, on est des hommes, merde !)

Ce sera donc toute cette affaire hérité à Mickey Spillane, George Maxwell ou Auguste Le Breton et appliquée aux romans de gare des années 70 et 80, revitalisés à coup de guerres tactiques et de justiciers des villes.
Ce sera ces bouquins de mecs qu'en ont dans le froc, heavy-metal plein tube et concours de muscles entre veterans du vietnam reconvertis camionneurs. Ce sera les belles-lettres militaristes et machistes, puissamment branlées comme une opération commando et prônant la pornographie de la puissance de feu et des armes blanches comme unique structure narrative.

Le blitzkrieg des paragraphes, la guérilla urbaine martelée par le clavier d'une underwood.
Sûr, ça ne plaira pas à tout le monde. Les femelles se sentiront flouées, les lecteurs du Poulpe, cette bande de moluscophiles mous de l'idéal, hurleront à l'imposture fasciste et les mecs de droite, eh bien, les mecs de droite, comme ils ne surfent pas sur les courants digitroniques des internets (bien fait pour eux !), on sera entre nous - moi, mon keyboard et mon écran - et ce sera maxi-choucard.
On causera de Don Pendleton, de L'Implacable, du Penetrator, du Marchand de Mort, du Mercenaire, de Joël Houssin lorsqu'il trifouillait dans le genre sous le pseudonyme de David Rome, de Zac, de Narc, de TNT, d'un chanteur populaire devenu scribouillard de sous-SAS, du toujours très distingué Serge Jacquemard, de l'incontounrable Gerard Cambri et, bien entendu, des productions Promodifa, joyaux d'un genre mort avec son public, l'homo-maximus supremissimement superbe :
L'HOMME, LE VRAI
, CELUI QU'EN A DANS LE B
ÉNARD ! (n'est-ce pas poulette ?)

Bref, en avril, ne te découvres pas d'un fil... MON CUL !

Les gonzesses : à poils, les gars : au garde-à-vous ! ET QUE ÇA SAUTE !
(mais pas demain, demain, je décuve)

2 commentaires:

artemus dada a dit…

Vivement !

Clifford Brown a dit…

Foutredieu quelle mise en bouche !