LE BOX DU RIO GRANDE, TOM WEST
LCE / LE MASQUE WESTERN # 95, 1973
Les westerns, à force de m'en tartiner depuis deux bonnes années, je commence à bien connaitre. Celui-ci surprend.
Il débute violemment, façon pellicule italienne :
Un cadavre en plein soleil, pissant le sang et recouvert de mouches, la main crispée sur la crosse d'un colt. A ses cotés, deux gusses patibulaires qui le regardent se décomposer.
Suite de longs plans serrés. Le souffle du vent, le bruit des mouches et le héros qui arrive, au loin, mystérieux, sans nom, "forgé à la dure vie errante."
On imagine Clint ou Franco. "Dur, fermé, rébarbatif. Les lèvres : une balafre horizontale. Les yeux : deux fentes luisantes, presque phosphorescentes."
Par la suite, pour compenser les airs sombres et les mimiques graves de son personnage, l'auteur y rajoutera un aspect farceur, légèrement boute-en-train - un peu comme le Giuliano Gemma des deux Ringo.
N'empêche. Faisons fi de la rigolade. Notre homme n'est pas là pour blaguer. Il a une vengeance à exécuter. Il doit tuer son père. Et à la façon dont il le lui crache en page 38 ("Quand je t'aurai buté, j'aurai plus de respect pour un tas de fumier que pour ta charogne"), on comprend que l'affaire est sérieuse.
Ça débute donc en trombe. Malheureusement, 70 pages plus loin, il faut se rendre à l'évidence. Le soufflet est en train de s'affaisser. L'histoire s'enlise. Le lecteur se sent moins concerné. 30 pages en plus et c'est la bérézina. D'enthousiasmante surprise, Le Box Du Rio Grande se voit relégué au rang peu enviable de déconfiture torchée en dépit du bon sens.
Pas d'action, pas de tension, aucune structure narrative satisfaisante. Où est notre héros ? Où sont nos fusillades ? Et qui nous a donc foutu ce chapitre final qui croit nous satisfaire en empilant de minables explications juridiques ?
J'étais venu pour des duels sous un soleil de plomb et je me retrouve avec une guerre de ranches peu folichonne et mal-montée. Je pensais lire un western spag' baroque, violent, âpre et légèrement déconstruit (certaines formules sonnent comme du Daniel Walther) et voila qu'on me refourgue un sous-produit de fond de tiroir, fagoté à l'emporte pièce et ennuyeux au possible.
J'en exigerai presque le remboursement de ma déconvenue. Quinze centimes ? ENFLURE !!!
Reste tout de même une question en suspend : Qui a véritablement écrit Le Box Du Rio Grande ?
Tom West, artisan désormais oublié de la littérature western des années 50 à 70, ou bien son traducteur, Michaël Eichelberger, ici crédité en tant qu'adaptateur - une mention qui ne trompe pas. Adapter un roman, cela signifie le charcuter, le mutiler, l'alléger ou bien le gonfler, l'épaissir, le réécrire.
Mais dans ce dernier cas, de quoi Eichelberger est il responsable ? De l'ambiance poisseuse du début ? Du fiasco final ? Ou bien encore des deux à la fois ?
On n'en saura rien... Mais c'est peut être mieux ainsi.
LA BANDE DU MISSOURI, FRANK GRUBER
LCE / LE MASQUE WESTERN # 101, 1974
Après le pétard mouillé Tom West, je me replie sur une valeur sûre : Frank Gruber, géniale figure du pulp à l'américaine, gentleman ouistiti de la litt'pop tonitruante, auteur supra agile de l'underwood et ici traduit par l'implacable Marie-France Watkins. J'appelle cela une double garantie de qualité.
Mais ne perdons pas notre temps, venons en au roman.
Si l'on s'en tient aux grands commandements littéraires de Mike "The Hammer" Spillane, les premières lignes du premier chapitre de La Bande Du Missouri ne sont pas foutrement renversantes. On hésiterait presque à poursuivre mais ce serait trop con, étant donné que le choc, LE CHOC ! déboule une page plus tard, renforcé à plus de 3000 % par l'aspect volontairement terne des paragraphes précédents. C'est la claque sur le beignet, l'introduction qui fait sursauter.
Le bouquin ne débute donc pas comme un western classique (c'est à dire : un cowboy sur la route, poursuivi ou poursuivant) mais, et c'est là le plus important, se poursuit comme un épisode des aventures de Johnny Fletcher et Sam Cragg, la série culte de Frank Gruber, pleine d'arnaques inventives, de combines renversantes et d'imbroglios au ton burlesque.
Dans La Bande Du Missouri, le héros se nomme Charles Rawlins. Il n'est pas garçon vacher ni flingueur professionnel mais loser au grand cœur, débrouillard et ingénieux. Il accumule petit boulot sur petit boulot dans les grandes villes des Etats-Unis de la fin du 19e tout en cherchant les meurtriers de son frère, une famille d'émigrés allemands, serial-killers du week-end adeptes du coup de hache dans la poire. Rien à voir avec les bons vieux récits de Ray Hogan ou Louis L'Amour.
Évoluant à l'ombre d'un général Custer recevant sa branlée à Little Big Horn et d'un Jesse James aussi fantomatique que fantasmé, La Bande Du Missouri mélange efficacement roman historique, bouquin d'action et suspense policier, tout en se payant le luxe d'enrober l'ensemble des tics habituels de son auteur - à savoir : un héros pur et malin, des bribes de sentiments amoureux, de la gouaille à revendre, pas mal de coïncidences heureuses et de nombreuses parties de jeux de hasard, faro et poker en tête.
Histoire d'enfoncer le clou question Western Atypique, notons que Gruber ne se montre pas très sympathique envers les texans, peuplade d'habitude mieux choyée par ce type de littérature, en reprenant à son compte une citation du général Phil Sheridan : "Si je possédais le Texas et l'Enfer, je lourais le Texas et j'irais habiter l'Enfer."
Quant au final, il se fait minimum syndical mais l'on ne va pas rechigner.
C'est distrayant, c'est bien écrit, c'est du Gruber, que demander de plus ?
LE RANCH DE MILLIE VAUGHAN, GILES A. LUTZ
LCE / LE MASQUE WESTERN # 105, 1974
Un petit dernier pour la route. Du classique, du balisé, du bien gentil, signé Giles A. Lutz (et pas lulz, svp), auteur majeur du genre aux cotés de Louis L'Amour, Ray Hogan, Tod Hunter Ballard et Lewis B. Patten.
Pour le coup, par contre, c'est du western atterrant, du western de cours de recréation, du western de gamin de 8 ans qui se fait régulièrement casser la gueule par ses petits camarades de classe et rêve, une fois la nuit venue, de devenir à lui tout seul une publicité Charles Atlas.
Le héros se nomme donc Ashel Backus. Il vit dans le Montana avec sa famille - papa, maman, la soeur, les deux frangins débiles - et, à vrai dire, ce n'est pas très folichon. Ils n'ont pas de gros ranch, ils n'ont pas de super chevaux, ils n'ont pas de big bestiaux, non, non, ils sont juste super pauvres, point barre.
Le Ranch De Millie Vaughan est donc un western de bouseux miséreux, d'imbéciles pénitents qui se complaisent dans leur mouise, un western de pauv' gars transcendés par leur nullité mais je ne t'en raconterai pas l'intrigue, ce serait trop douloureux.
C'est du western Harlequin geignard et triste, avec pour personnage principal un type qui passe son temps à s'ériger en martyr. C'est Peter Parker sans Spider-Man, sans Tante May, sans Mary-Jane. Il se fait rosser par les méchants, il est rejeté par sa famille, ses amis lui tournent le dos. Il a une vie de merde mais il s'accroche car au fond, il le sait, il est le héros de ce bouquin donc il va gagner.
Gagner quoi ?
Ben... l'amour d'une pauv' fille, le respect d'une communauté honnête et un salaire décent.
Tout le package promotionnel de la petite existence étriquée mais réussie.
L'horreur.
Dans l'ensemble, le héros apparait donc comme spécialement con et stupidement ordinaire. Il troque l'habituelle morale boy-scout des pistoleros de papier pour celle, bien rance bien fade, du gendre idéal. C'est le type parfait dans ses défauts, la truffe intégrale qui ne peut briller que dans la niaiserie extreme. Il pleurniche à longueur de pages et l'auteur, peu avare en saloperies, nous rejoue Romeo et Juliette sur une partition de guimauve.
La lectrice de plus de 50 piges, vieille fille sur le retour gavée aux romances Nous Deux appréciera. Quant à moi, je ne vais pas m'y étendre. Le Ranch De Millie Vaughan donne presque envie de relire Le Box Du Rio Grande. C'est dire l'ampleur du désastre.
- - -
Bilan : un ratage (quasi) intégral, une petite réussite et une abomination totale. Le week-end n'est pas rentable mais ce sont des choses qui arrivent.
Allez, fermes les yeux et penses à l'Angleterre. La prochaine pioche sera certainement meilleure...
LCE / LE MASQUE WESTERN # 95, 1973
Les westerns, à force de m'en tartiner depuis deux bonnes années, je commence à bien connaitre. Celui-ci surprend.
Il débute violemment, façon pellicule italienne :
Un cadavre en plein soleil, pissant le sang et recouvert de mouches, la main crispée sur la crosse d'un colt. A ses cotés, deux gusses patibulaires qui le regardent se décomposer.
Suite de longs plans serrés. Le souffle du vent, le bruit des mouches et le héros qui arrive, au loin, mystérieux, sans nom, "forgé à la dure vie errante."
On imagine Clint ou Franco. "Dur, fermé, rébarbatif. Les lèvres : une balafre horizontale. Les yeux : deux fentes luisantes, presque phosphorescentes."
Par la suite, pour compenser les airs sombres et les mimiques graves de son personnage, l'auteur y rajoutera un aspect farceur, légèrement boute-en-train - un peu comme le Giuliano Gemma des deux Ringo.
N'empêche. Faisons fi de la rigolade. Notre homme n'est pas là pour blaguer. Il a une vengeance à exécuter. Il doit tuer son père. Et à la façon dont il le lui crache en page 38 ("Quand je t'aurai buté, j'aurai plus de respect pour un tas de fumier que pour ta charogne"), on comprend que l'affaire est sérieuse.
Ça débute donc en trombe. Malheureusement, 70 pages plus loin, il faut se rendre à l'évidence. Le soufflet est en train de s'affaisser. L'histoire s'enlise. Le lecteur se sent moins concerné. 30 pages en plus et c'est la bérézina. D'enthousiasmante surprise, Le Box Du Rio Grande se voit relégué au rang peu enviable de déconfiture torchée en dépit du bon sens.
Pas d'action, pas de tension, aucune structure narrative satisfaisante. Où est notre héros ? Où sont nos fusillades ? Et qui nous a donc foutu ce chapitre final qui croit nous satisfaire en empilant de minables explications juridiques ?
J'étais venu pour des duels sous un soleil de plomb et je me retrouve avec une guerre de ranches peu folichonne et mal-montée. Je pensais lire un western spag' baroque, violent, âpre et légèrement déconstruit (certaines formules sonnent comme du Daniel Walther) et voila qu'on me refourgue un sous-produit de fond de tiroir, fagoté à l'emporte pièce et ennuyeux au possible.
J'en exigerai presque le remboursement de ma déconvenue. Quinze centimes ? ENFLURE !!!
Reste tout de même une question en suspend : Qui a véritablement écrit Le Box Du Rio Grande ?
Tom West, artisan désormais oublié de la littérature western des années 50 à 70, ou bien son traducteur, Michaël Eichelberger, ici crédité en tant qu'adaptateur - une mention qui ne trompe pas. Adapter un roman, cela signifie le charcuter, le mutiler, l'alléger ou bien le gonfler, l'épaissir, le réécrire.
Mais dans ce dernier cas, de quoi Eichelberger est il responsable ? De l'ambiance poisseuse du début ? Du fiasco final ? Ou bien encore des deux à la fois ?
On n'en saura rien... Mais c'est peut être mieux ainsi.
LA BANDE DU MISSOURI, FRANK GRUBER
LCE / LE MASQUE WESTERN # 101, 1974
Après le pétard mouillé Tom West, je me replie sur une valeur sûre : Frank Gruber, géniale figure du pulp à l'américaine, gentleman ouistiti de la litt'pop tonitruante, auteur supra agile de l'underwood et ici traduit par l'implacable Marie-France Watkins. J'appelle cela une double garantie de qualité.
Mais ne perdons pas notre temps, venons en au roman.
Si l'on s'en tient aux grands commandements littéraires de Mike "The Hammer" Spillane, les premières lignes du premier chapitre de La Bande Du Missouri ne sont pas foutrement renversantes. On hésiterait presque à poursuivre mais ce serait trop con, étant donné que le choc, LE CHOC ! déboule une page plus tard, renforcé à plus de 3000 % par l'aspect volontairement terne des paragraphes précédents. C'est la claque sur le beignet, l'introduction qui fait sursauter.
Le bouquin ne débute donc pas comme un western classique (c'est à dire : un cowboy sur la route, poursuivi ou poursuivant) mais, et c'est là le plus important, se poursuit comme un épisode des aventures de Johnny Fletcher et Sam Cragg, la série culte de Frank Gruber, pleine d'arnaques inventives, de combines renversantes et d'imbroglios au ton burlesque.
Dans La Bande Du Missouri, le héros se nomme Charles Rawlins. Il n'est pas garçon vacher ni flingueur professionnel mais loser au grand cœur, débrouillard et ingénieux. Il accumule petit boulot sur petit boulot dans les grandes villes des Etats-Unis de la fin du 19e tout en cherchant les meurtriers de son frère, une famille d'émigrés allemands, serial-killers du week-end adeptes du coup de hache dans la poire. Rien à voir avec les bons vieux récits de Ray Hogan ou Louis L'Amour.
Évoluant à l'ombre d'un général Custer recevant sa branlée à Little Big Horn et d'un Jesse James aussi fantomatique que fantasmé, La Bande Du Missouri mélange efficacement roman historique, bouquin d'action et suspense policier, tout en se payant le luxe d'enrober l'ensemble des tics habituels de son auteur - à savoir : un héros pur et malin, des bribes de sentiments amoureux, de la gouaille à revendre, pas mal de coïncidences heureuses et de nombreuses parties de jeux de hasard, faro et poker en tête.
Histoire d'enfoncer le clou question Western Atypique, notons que Gruber ne se montre pas très sympathique envers les texans, peuplade d'habitude mieux choyée par ce type de littérature, en reprenant à son compte une citation du général Phil Sheridan : "Si je possédais le Texas et l'Enfer, je lourais le Texas et j'irais habiter l'Enfer."
Quant au final, il se fait minimum syndical mais l'on ne va pas rechigner.
C'est distrayant, c'est bien écrit, c'est du Gruber, que demander de plus ?
LE RANCH DE MILLIE VAUGHAN, GILES A. LUTZ
LCE / LE MASQUE WESTERN # 105, 1974
Un petit dernier pour la route. Du classique, du balisé, du bien gentil, signé Giles A. Lutz (et pas lulz, svp), auteur majeur du genre aux cotés de Louis L'Amour, Ray Hogan, Tod Hunter Ballard et Lewis B. Patten.
Pour le coup, par contre, c'est du western atterrant, du western de cours de recréation, du western de gamin de 8 ans qui se fait régulièrement casser la gueule par ses petits camarades de classe et rêve, une fois la nuit venue, de devenir à lui tout seul une publicité Charles Atlas.
Le héros se nomme donc Ashel Backus. Il vit dans le Montana avec sa famille - papa, maman, la soeur, les deux frangins débiles - et, à vrai dire, ce n'est pas très folichon. Ils n'ont pas de gros ranch, ils n'ont pas de super chevaux, ils n'ont pas de big bestiaux, non, non, ils sont juste super pauvres, point barre.
Le Ranch De Millie Vaughan est donc un western de bouseux miséreux, d'imbéciles pénitents qui se complaisent dans leur mouise, un western de pauv' gars transcendés par leur nullité mais je ne t'en raconterai pas l'intrigue, ce serait trop douloureux.
C'est du western Harlequin geignard et triste, avec pour personnage principal un type qui passe son temps à s'ériger en martyr. C'est Peter Parker sans Spider-Man, sans Tante May, sans Mary-Jane. Il se fait rosser par les méchants, il est rejeté par sa famille, ses amis lui tournent le dos. Il a une vie de merde mais il s'accroche car au fond, il le sait, il est le héros de ce bouquin donc il va gagner.
Gagner quoi ?
Ben... l'amour d'une pauv' fille, le respect d'une communauté honnête et un salaire décent.
Tout le package promotionnel de la petite existence étriquée mais réussie.
L'horreur.
Dans l'ensemble, le héros apparait donc comme spécialement con et stupidement ordinaire. Il troque l'habituelle morale boy-scout des pistoleros de papier pour celle, bien rance bien fade, du gendre idéal. C'est le type parfait dans ses défauts, la truffe intégrale qui ne peut briller que dans la niaiserie extreme. Il pleurniche à longueur de pages et l'auteur, peu avare en saloperies, nous rejoue Romeo et Juliette sur une partition de guimauve.
La lectrice de plus de 50 piges, vieille fille sur le retour gavée aux romances Nous Deux appréciera. Quant à moi, je ne vais pas m'y étendre. Le Ranch De Millie Vaughan donne presque envie de relire Le Box Du Rio Grande. C'est dire l'ampleur du désastre.
- - -
Bilan : un ratage (quasi) intégral, une petite réussite et une abomination totale. Le week-end n'est pas rentable mais ce sont des choses qui arrivent.
Allez, fermes les yeux et penses à l'Angleterre. La prochaine pioche sera certainement meilleure...
5 commentaires:
Fort bonne idée que d'aller faire un tour à l'Ouest, Robo!
Je conseillerai, pour de futures lectures : La haine de Josey Wales de Forrest Carter, ainsi que le livre qui a inspiré Jeremiah Johnson de Pollack, dont je ne retrouve pas le titre actuellement (Crow Killer en anglais, de Raymond V. Thorp), quelque part dans un carton...
Maciste
merci cher Maciste. je note les deux recommandations.
(et le titre français du RV Thorp, c'est Tueur d'Indiens.)
J'ai fait une recherche sur Zozon US, pas la queue d'un Tom West, et pourtant, on y retrouve même le plus obscur de l'obscur… Hmmmm…
j'ai bien trouvé Tom West sur quelques sites US de passionnés de romans populaires à cow-boys.
Et j'en possède une bonne dizaine en Masque / Western, dont certains non pas "traduit et adapté de l'américain" mais tout simplement "traduit de l'américain"...
une jolie semoule éditoriale...
D'accord, c'est donc un tombé dans l'oubli (même si son nom sent le pseudo !)
Dire que le western existe encore comme sous-genre littéraire US… et que des Ed Gorman, Joe Lansdale et autre Estelman en produisent toujours ! (ou du moins la dernière fois que j'ai regardé…)
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