OPÉRATION SOUCOUPE !, ALLAN BRIGHTMILL
LA FLAMME D'OR / VISIONS FUTURES # 2, 1953
Une soucoupe survole la terre. Ce n'est pas la première (ni la dernière) mais celle-ci semble enfin vouloir entrer en contact avec nos pommes. "Nous vivons des moments historiques " clame le commandant Nelly avant de lancer son escadrille d'avions de guerre au cul du véhicule extraterrestre non identifié.
Pourquoi ? Parce que ! (Parce que c'est comme ça qu'on fait d'habitude, parce que j'ai lu ça dans pleins d'autres bouquins, parce que merde, un peu de logique bordel.)
Mais Morton et Clark, nos héros (?) à nous, ne l'entendent pas de cette oreille. Ni de l'autre. Ils piquent donc une jeep et partent là où la soucoupe doit atterrir.
Pendant ce temps, la soucoupe est devenue invisible et les avions de chasse l'ont dans le baba. Les arbres-radars qui bougent dans la foret aussi. (Ne me demande pas ce que sont ces "arbres-radars qui bougent dans la foret", je n'en sais strictement rien... dans tous les cas, ils l'ont dans le baba, les arbres-radars qui bougent dans la foret...) Morton et Clark, par contre, sont bien plus vernis. En quelques lignes, ils découvrent le subterfuge... puis se font kidnapper par les E.T. !
"Nous voila bien avancé " grogne Clark.
Et il ne croit pas si bien dire. Car, enfin ! ENFIN ! La voila, cette tant attendue rencontre du troisième type. Un troisième type tendance demi-portion, faut l'avouer : lui et ses compères du type correspondant ne mesurent en effet que 60 centimètres.
60 centimètres. Ce sont les nains de l'espace ! LES NAINS DE L'ESPACE !!!
Morton et Clark visitent donc la planète des nains de l'espace, façon guide touristique fourni par une office du même nom. Usines de chocolat, hôpitaux, lieux publics, centre commerciaux et tout le tralala. Ça dure bien bon 70 à 80 pages puis comme la fin du roman approche, que nos deux zozos ont un peu le mal du pays, que les nains de l'espace n'ont strictement rien à proposer comme base d'intrigue et que, bon, faut être honnête mais ça fait tout de même un peu plus d'une heure un quart qu'on s'emmerde en puissance maximum à lire cette connerie, l'auteur se décide à faire détourner par ses héros une soucoupe volante et voila Morton et Clark qui regagnent enfin la planète terre.
Fanfare et flonflon ! Ils reçoivent alors une chouette décoration militaire, l'histoire est classé top secret par le gouvernement américain et l'auteur, raide bourré au Berger Blanc, s'effondre enfin dans un grand bruit d'underwood maltraitée sur le "N" du mot "FIN."
Il remettra malheureusement le couvert quelques mois plus tard avec un roman encore plus incompréhensible, pareillement palpitant et tout aussi mal écrit : Stop À L'Invasion...
Mais ça, c'est une autre histoire !
LA FLAMME D'OR / VISIONS FUTURES # 2, 1953
Une soucoupe survole la terre. Ce n'est pas la première (ni la dernière) mais celle-ci semble enfin vouloir entrer en contact avec nos pommes. "Nous vivons des moments historiques " clame le commandant Nelly avant de lancer son escadrille d'avions de guerre au cul du véhicule extraterrestre non identifié.
Pourquoi ? Parce que ! (Parce que c'est comme ça qu'on fait d'habitude, parce que j'ai lu ça dans pleins d'autres bouquins, parce que merde, un peu de logique bordel.)
Mais Morton et Clark, nos héros (?) à nous, ne l'entendent pas de cette oreille. Ni de l'autre. Ils piquent donc une jeep et partent là où la soucoupe doit atterrir.
"Les kilomètres étaient dévorés comme des hot-dogs un jour de fringale, le compteur était bloqué sur le maximum et Clark serrait visiblement la mâchoire pour maintenir son allure. "(...mâchoire, boite à vitesse, même combat...)
Pendant ce temps, la soucoupe est devenue invisible et les avions de chasse l'ont dans le baba. Les arbres-radars qui bougent dans la foret aussi. (Ne me demande pas ce que sont ces "arbres-radars qui bougent dans la foret", je n'en sais strictement rien... dans tous les cas, ils l'ont dans le baba, les arbres-radars qui bougent dans la foret...) Morton et Clark, par contre, sont bien plus vernis. En quelques lignes, ils découvrent le subterfuge... puis se font kidnapper par les E.T. !
"Nous voila bien avancé " grogne Clark.
Et il ne croit pas si bien dire. Car, enfin ! ENFIN ! La voila, cette tant attendue rencontre du troisième type. Un troisième type tendance demi-portion, faut l'avouer : lui et ses compères du type correspondant ne mesurent en effet que 60 centimètres.
60 centimètres. Ce sont les nains de l'espace ! LES NAINS DE L'ESPACE !!!
" Morton n'aimait pas les nains, il aurait préféré avoir affaire à des êtres filiformes. "Quel con, ce Morton. Il ne se rend pas compte du potentiel comique développé par ces nains, invisibles (sauf lorsque l'on enfile une combinaison intégrale elle-même cousue dans du tissu invisible) et doués de cette fameuse "force synthétique" qui les rend aussi balèzes que les mythiques culbutos catcheurs de Los Campeones Justicieros (je fais bien l'accent mexicain, tu trouves pas ?)
"- Dis donc, Morton ?Une invasion de la terre par des nains de l'espace ? Nous n'en saurons pas plus car, après un petit voyage en soucoupe volante, mode ultra-vitesse du cosmos qu'on ne saurait mesurer avec nos connaissances scientifiques à nous, les nains de l'espace débarquent Morton et Clark sur leur planète à eux. Elle se nomme "Tefe", sa capitale "To", son centre cosmique (?) "Spa" et son soleil "Tra"... ou "Ta." L'auteur n'est pas totalement fixé quant à cette dernière donnée mais force est d'avouer que dans sa binette, ça carbure sévère. Ouais. Brightmill, il n'a pas l'imagination qui se roule les pouces. Il turbine sec.
- Oui.
- Les nains ?...
- Alors ?
- Ils ressemblent drôlement aux nôtres.
- J'y pensais justement.
- Rien ne serait plus facile pour eux de nous en expédier une bonne cargaison.
- C'est juste, mais encore faudrait leur apprendre pas mal de choses avant, afin qu'ils puissent passer inaperçus. "
Morton et Clark visitent donc la planète des nains de l'espace, façon guide touristique fourni par une office du même nom. Usines de chocolat, hôpitaux, lieux publics, centre commerciaux et tout le tralala. Ça dure bien bon 70 à 80 pages puis comme la fin du roman approche, que nos deux zozos ont un peu le mal du pays, que les nains de l'espace n'ont strictement rien à proposer comme base d'intrigue et que, bon, faut être honnête mais ça fait tout de même un peu plus d'une heure un quart qu'on s'emmerde en puissance maximum à lire cette connerie, l'auteur se décide à faire détourner par ses héros une soucoupe volante et voila Morton et Clark qui regagnent enfin la planète terre.
Fanfare et flonflon ! Ils reçoivent alors une chouette décoration militaire, l'histoire est classé top secret par le gouvernement américain et l'auteur, raide bourré au Berger Blanc, s'effondre enfin dans un grand bruit d'underwood maltraitée sur le "N" du mot "FIN."
Il remettra malheureusement le couvert quelques mois plus tard avec un roman encore plus incompréhensible, pareillement palpitant et tout aussi mal écrit : Stop À L'Invasion...
Mais ça, c'est une autre histoire !
4 commentaires:
On peut donc se demander s'il vaut mieux être un nain capable ou un nain puissant (voir un nain compris…)
Oui oui, j'ai bien vu la porte, merci…
Attendez attendez, partez pas tout de suite, z'avez oublié "nain visible" et "nain porte quoi" !
Et s'il participe à la discussion, c'est un nain posteur ?
Oui… "Ces nains portent quoi ?"
Si je faisais un bouquin pareil, je m'arrangerais pour la placer…Serait-ce un nain des "si" ?
Enregistrer un commentaire