
Définitivement accroché à la belle, notre héros va tout faire pour lui tremper son biscuit dans les parties intimes mais l'affaire semble difficile à conclure. Il devra d'ailleurs traverser 150 pages, les bijoux de famille au grand air, la tige raide et droite prête à défourailler, avant de finalement toucher sa cible.
Entre temps, histoire de ne pas faire tartir le lectorat pervers et bavotant qui lui est assigné, il se tape diverses greluches ("je vois ça : Monsieur est un semeur de sperme ! Une mitraillette à plaisir"), dont une mineure aussi pubère que Priscilla à la sortie de son premier disque.
Et notre gugusse de déclarer :
"Dans le fond, un minet de gamine, c'était comme un chat de femme, sauf que c'était nettement plus émouvant par sa fragilité, sa menuité, et le manque de poils qui mettaient encore mieux en lumière tous les détails."L'auteur est désormais en prison.
Non, je déconne. Je ne sais même pas qui est l'auteur.
Ben oui, Arnold Kramer, au cas où tu ne t'en serais pas rendu compte, ça sonne pseudonyme à 100%.
Par contre, ce que je sais et dont tu peux être sûr, c'est que Dévergondées est un bouquin extrêmement emmerdant. Je dirais même plus : chiant au maximum.
Je profiterai donc des dernières lignes de ce billet pour te conseiller plutôt, chez le même éditeur (Odepi, une filiale appartenant à ce filou de Guerber), deux romans foutrement plus amusants : Un Tonton à Flinguer de Jerry Josnes (et avec Joëlle Coeur en couverture) et, surtout, l'inénarrable, l'incroyable, l'assurément ultra-délirant maxi-choucard Une Belle Gonzesse, signé par un certain Regis Lary et dont la prose ne devrait pas manquer de faire exploser de rire les plus gravosses d'entre vous.
Les autres - les tristes, les sérieux, les de-bon-goût - trouveront ça nul comme d'habitude mais ça, c'est pas mon problème.
J'oubliai les références du bidule du jour... donc : Dévergondées, Arnold Kramer, Odepi / Eros (1976) Et avouons aussi que la couverture est attrayante. Les fougères, la campagne, les manteaux en poils de mouton, les filles nues chaussées de bottes montantes... je sais pas pourquoi, mais ça, ça me parle !
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