ATTENTION : CE MESSAGE CONTIENT 80 % DE CONNERIE AUTHENTIQUE. BARBOURA BAJOIE N'EST PAS JEAN-PIERRE BOUYXOU MAIS UN CERTAIN JACQUES BOIVIN ALIAS BENJAMIN RUPPERT. DONC : JE ME TROMPE SUR TOUTE LA LIGNE ! DONC : JE RACONTE (ENCORE) N'IMPORTE QUOI ! BRAVO MOI-MÊME ! ( ET RENDEZ VOUS DANS LES COMMENTAIRES POUR LE JET DE TOMATES SUR MA PERSONNE )
L'ÉTROIT PETIT COCHON, BARBOURA BAJOIE
ÉDITIONS DE LA BRIGANDINE, 1981
On compte généralement 14 romans porno de Jean Pierre Bouyxou aux éditions de la Brigandine / Bébé Noir ET LAISSE MOI TE DIRE MON PETIT QUE JE NE SUIS PAS DU TOUT D'ACCORD !
Ben oui.
Moi, j'en compte 15, de bouquins à Bouyxou. Et non, je n'écris pas cela dans le seul but de me faire remarquer. Et non, bis repetita, je ne pense pas avoir trop picolé.
(De toute façon, si j'avais trop picolé, j'aurai calculé double et mon total aurait atteint les 30...)
(...et je ne compte pas non plus les divers problèmes de compatibilité entre mon clavier azerty et ma cervelle noyée dans l'alcool, cette recalibration constante de mes pupilles peinant à faire la mise au point, cet accident perpétuel de mes doigts sur les touches, et vas-y que je vise le G en tirant la langue et que... non, encore raté, ça, c'est le U, rah putain je vais jamais la -hips- la terminer cette phrase !)
Bref, je (me) reprends et donc, oui, quasiment frais comme un gardon et tout juste grippé aux entournures (c'est normal, c'est l'hiver), je compte toujours 15 bouquins de Jean Pierre Bouyxou aux éditions de la Brigandine et du Bébé Noir.
Noël Godin en recense 14 dans son Anthologie De La Subversion Carabinée et Tubbytoast en résume autant dans son récent billet Foutraquement Bandulatoire. Je te donne pas la liste : soit tu la connais déjà, soit tu t'en fous, soit tu moteur-de-recherchise tout seul comme un grand
ET SURTOUT NE M'INTEROMPT PAS !
Donc, il en reste un. De bouquin. Et ce n'est pas le très bon (et très rare) Philarete de Bois-Madame aux éditions Baston, celui avec les très belles illustrations de Georges Maurevert (AH TU BAVES MON SALAUD HEIN ?) Non, c'est L'Étroit Petit Cochon, signé Barboura Bajoie.
L'ÉTROIT PETIT COCHON.
Je l'écris tout de suite, comme ça, c'est réglé d'entré :
PRENDS TA LOUPE SHERLOCK ET ANALYSES LES INDICES.
Tu y trouvera la gouaille propre à l'auteur. Tu y trouvera aussi ses jeux de mots stupides, ses parenthèses idiotes, son argot rigolard, ses petites pointes politiques, ses références culturelles. Tu y trouvera surtout des liens renvoyant à d'autres bouquins de son cru.
Car Bouyxou aime à se répéter. Ce n'est pas un mal. Effusions Démentes n'était que le brouillon de Sévices Après Vamps. Et SOS Mes Deux Seins ne faisait que reproduire (en moins bien) le schéma de Ciné A Mateurs.
Dans L'Étroit Petit Cochon, c'est (heureusement) bien moins flagrant mais tu y trouvera tout de même quelques pincées de Ton Corps Est Tatoué (les bikers amateurs d'orgies gore), de L'Épiée Nue (le voyeur aux mansardes parisiennes), de Les Accidents De L'Amer (le couple pervers rencontré par hasard), de SOS Mes Deux Seins (ça fume des joints et c'est féministe) - entre autres choses et le tout en mieux.
LE PROBLÈME, PAR CONTRE, C'EST QUE JUSQU'À PRÉSENT, JE N'AI PAS CAUSÉ DU BOUQUIN EN LUI MÊME ET QU'IL COMMENCE À SE FAIRE TARD ET QUE J'AIMERAI BIEN EN TERMINER RAPIDEMENT MERCI / LE PROBLÈME AUSSI C'EST QUE LE BOUQUIN EST VRAIMENT BON ET QU'IL AURAIT MÉRITÉ UN BILLET À LUI TOUT SEUL AU LIEU DE MES ÉLUCUBRATIONS FOIREUSES ( tu l'as dit bouffi ) MAIS IL N'EST JAMAIS TROP TARD POUR BIEN FAIRE.
(DOUBLE SAUT À LA LIGNE)
L'Étroit Petit Cochon, c'est donc un roman confession, un roman confidence, ce genre extrêmement populaire de la littérature porno, vaguement abordé sur le Muller-Fokker, et qui consiste, grosso-modo, à te raconter, chapitre après chapitre, les très banales aventures sexuelles du personnage principal, à la première personne du singulier s'il te plait.
Ici, l'exercice est parfaitement respecté. Première page de texte, Barboura Bajoie, à la fois auteur et protagoniste, se présente à son lectorat.
Elle nous raconte donc sa vie au bahut, ses papouilles aux chiottes avec sa meilleure copine (Gillian, une "silhouette inimitable façon caricature à la Pichard "), ses petits plaisirs personnels en solitaire, sa dernière séance dans une salle de cinoche classé X (soit dit en passant : une véritable chevauché sauvage à faire calancher ce bon vieux John Ford), ses nombreux autres petits plaisirs personnels en duo (avec un peigne, un tiroir, une photo), sa rencontre avec un aimable couple scatophile, etc, etc.
Le lecteur bave, le lecteur est heureux. Barboura Bajoie est grande. Elle cite Eric Stanton et les haricots sauteurs du Mexique, ce grand classique du journal de Pif le Chien (COMMUNISTE !!!).
Surtout, elle arrête pas de baiser.
N'IMPORTE QUI, N'IMPORTE OÙ, N'IMPORTE COMMENT - MAIS ATTENTION ! avec classe et distinction !
Avance rapide : 120 pages dans le bouquin et le genre du porno confession est littéralement retourné.
30 de plus et le voila qui se fait défoncer gaillardement les fondements. Il y a de la drogue (par contre, Jean Pierre, juste une question : C'EST QUAND QUE TES PERSONNAGES ARRÊTENT DE FUMER DE L'HERBE POUR ENFIN PRENDRE DES PUTAINS D'ACIDES, HEIN ?) et surtout, il y a de la libido sauvage.
Soit dit en passant : Pichard n'était certainement pas cité par hasard. Barboura Bajoie, c'est Paulette revue et corrigée aux éditions de la Brigandine. Et L'Étroit Petit Cochon, c'est (à mes yeux) l'un des 3 meilleurs romans porno de Jean-Pierre Bouyxou.
La dinguerie complète.
Je répète :
L'ÉTROIT PETIT COCHON, BARBOURA BAJOIE
ÉDITIONS DE LA BRIGANDINE, 1981
On compte généralement 14 romans porno de Jean Pierre Bouyxou aux éditions de la Brigandine / Bébé Noir ET LAISSE MOI TE DIRE MON PETIT QUE JE NE SUIS PAS DU TOUT D'ACCORD !
Ben oui.
Moi, j'en compte 15, de bouquins à Bouyxou. Et non, je n'écris pas cela dans le seul but de me faire remarquer. Et non, bis repetita, je ne pense pas avoir trop picolé.
(De toute façon, si j'avais trop picolé, j'aurai calculé double et mon total aurait atteint les 30...)
(...et je ne compte pas non plus les divers problèmes de compatibilité entre mon clavier azerty et ma cervelle noyée dans l'alcool, cette recalibration constante de mes pupilles peinant à faire la mise au point, cet accident perpétuel de mes doigts sur les touches, et vas-y que je vise le G en tirant la langue et que... non, encore raté, ça, c'est le U, rah putain je vais jamais la -hips- la terminer cette phrase !)
Bref, je (me) reprends et donc, oui, quasiment frais comme un gardon et tout juste grippé aux entournures (c'est normal, c'est l'hiver), je compte toujours 15 bouquins de Jean Pierre Bouyxou aux éditions de la Brigandine et du Bébé Noir.
Noël Godin en recense 14 dans son Anthologie De La Subversion Carabinée et Tubbytoast en résume autant dans son récent billet Foutraquement Bandulatoire. Je te donne pas la liste : soit tu la connais déjà, soit tu t'en fous, soit tu moteur-de-recherchise tout seul comme un grand
ET SURTOUT NE M'INTEROMPT PAS !
Donc, il en reste un. De bouquin. Et ce n'est pas le très bon (et très rare) Philarete de Bois-Madame aux éditions Baston, celui avec les très belles illustrations de Georges Maurevert (AH TU BAVES MON SALAUD HEIN ?) Non, c'est L'Étroit Petit Cochon, signé Barboura Bajoie.
L'ÉTROIT PETIT COCHON.
Je l'écris tout de suite, comme ça, c'est réglé d'entré :
PUTAIN, QUEL TITRE !Voila, c'est dit.Maintenant, reprenons. Surtout que j'en vois certains se gratter brutalement la coupole, imprimant ainsi sur leurs tronches des mimiques évocatrices d'une perplexité plus qu'évidente. Car des conneries, j'en raconte souvent. Ici et ailleurs. Celle-ci, pourtant, n'en est pas une. L'Étroit Petit Cochon, ça a le goût, l'odeur, la couleur, le style d'un roman Bouyxou.
PRENDS TA LOUPE SHERLOCK ET ANALYSES LES INDICES.
Tu y trouvera la gouaille propre à l'auteur. Tu y trouvera aussi ses jeux de mots stupides, ses parenthèses idiotes, son argot rigolard, ses petites pointes politiques, ses références culturelles. Tu y trouvera surtout des liens renvoyant à d'autres bouquins de son cru.
Car Bouyxou aime à se répéter. Ce n'est pas un mal. Effusions Démentes n'était que le brouillon de Sévices Après Vamps. Et SOS Mes Deux Seins ne faisait que reproduire (en moins bien) le schéma de Ciné A Mateurs.
Dans L'Étroit Petit Cochon, c'est (heureusement) bien moins flagrant mais tu y trouvera tout de même quelques pincées de Ton Corps Est Tatoué (les bikers amateurs d'orgies gore), de L'Épiée Nue (le voyeur aux mansardes parisiennes), de Les Accidents De L'Amer (le couple pervers rencontré par hasard), de SOS Mes Deux Seins (ça fume des joints et c'est féministe) - entre autres choses et le tout en mieux.
LE PROBLÈME, PAR CONTRE, C'EST QUE JUSQU'À PRÉSENT, JE N'AI PAS CAUSÉ DU BOUQUIN EN LUI MÊME ET QU'IL COMMENCE À SE FAIRE TARD ET QUE J'AIMERAI BIEN EN TERMINER RAPIDEMENT MERCI / LE PROBLÈME AUSSI C'EST QUE LE BOUQUIN EST VRAIMENT BON ET QU'IL AURAIT MÉRITÉ UN BILLET À LUI TOUT SEUL AU LIEU DE MES ÉLUCUBRATIONS FOIREUSES ( tu l'as dit bouffi ) MAIS IL N'EST JAMAIS TROP TARD POUR BIEN FAIRE.
(DOUBLE SAUT À LA LIGNE)
L'Étroit Petit Cochon, c'est donc un roman confession, un roman confidence, ce genre extrêmement populaire de la littérature porno, vaguement abordé sur le Muller-Fokker, et qui consiste, grosso-modo, à te raconter, chapitre après chapitre, les très banales aventures sexuelles du personnage principal, à la première personne du singulier s'il te plait.
Ici, l'exercice est parfaitement respecté. Première page de texte, Barboura Bajoie, à la fois auteur et protagoniste, se présente à son lectorat.
"Je vais bientôt avoir... ah! un âge que beaucoup trouvent excitant sans être pour autant pédophiles de stricte obédiences..."On salive. On a raison. Barboura ne nous trompe pas quant à l'origine de sa camelotte litteraire. C'est de la pure, c'est de la bonne.
Elle nous raconte donc sa vie au bahut, ses papouilles aux chiottes avec sa meilleure copine (Gillian, une "silhouette inimitable façon caricature à la Pichard "), ses petits plaisirs personnels en solitaire, sa dernière séance dans une salle de cinoche classé X (soit dit en passant : une véritable chevauché sauvage à faire calancher ce bon vieux John Ford), ses nombreux autres petits plaisirs personnels en duo (avec un peigne, un tiroir, une photo), sa rencontre avec un aimable couple scatophile, etc, etc.
Le lecteur bave, le lecteur est heureux. Barboura Bajoie est grande. Elle cite Eric Stanton et les haricots sauteurs du Mexique, ce grand classique du journal de Pif le Chien (COMMUNISTE !!!).
Surtout, elle arrête pas de baiser.
N'IMPORTE QUI, N'IMPORTE OÙ, N'IMPORTE COMMENT - MAIS ATTENTION ! avec classe et distinction !
Avance rapide : 120 pages dans le bouquin et le genre du porno confession est littéralement retourné.
30 de plus et le voila qui se fait défoncer gaillardement les fondements. Il y a de la drogue (par contre, Jean Pierre, juste une question : C'EST QUAND QUE TES PERSONNAGES ARRÊTENT DE FUMER DE L'HERBE POUR ENFIN PRENDRE DES PUTAINS D'ACIDES, HEIN ?) et surtout, il y a de la libido sauvage.
" C'est devenu la dinguerie complète ! Faut le voir pour y croire... C'est plus du fantasme, ça dépasse l'imagination et mes circuits vont sauter ! "Je ne gâcherais pas le suspense. Je ne révèlerai rien de plus.
Soit dit en passant : Pichard n'était certainement pas cité par hasard. Barboura Bajoie, c'est Paulette revue et corrigée aux éditions de la Brigandine. Et L'Étroit Petit Cochon, c'est (à mes yeux) l'un des 3 meilleurs romans porno de Jean-Pierre Bouyxou.
La dinguerie complète.
Je répète :
LA DINGUERIE COMPLÈTE !(et c'est vrai : j'étais certain qu'il s'agissait d'un bouquin de JPB !)
3 commentaires:
Jean-pierre Bouyxou me confirme que ce n'est pas de lui celui-ci mais de Jacques Boivin !
Tant pis ? Tant mieux ?
entre les deux ;)
bon, j'ai modifié l'intitulé du message pour bien stipuler que je raconte donc VRAIMENT n'importe quoi. par contre, je laisse le reste tel quel : faut savoir assumer ses betises !
(et si tu trouves plus d'infos sur Jacques Boivin, ça m'intéresse. surtout que ce bouquin est réellement écrit comme du Bouyxou. faut le lire pour le croire !)
Jacques Boivin : Journaliste et collaborateur de diverses revues comme Midi-Minuit, Mercury, Sex Star System, Fascination, zoom, maxi etc. Auteur d'une quinzaine de romans à la Brigandine et au Bébé noir sous le nom de Benjamin Ruppert (cf. Lunatique 78-79)
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